Thèse soutenue

Nature et enjeux du contrôle de gestion en Afrique : réflexions à partir du cas de Djibouti.
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Auteur / Autrice : Moussa Awaleh Osman
Direction : François Meyssonnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de Gestion
Date : Soutenance le 03/11/2020
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques et sciences de gestion (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Économie et de Management de Nantes-Atlantique
Jury : Président / Présidente : Frédéric Pourtier
Examinateurs / Examinatrices : Boniface Bampoky
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Chapellier, Thierry Nobre

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Cette thèse est construite à partir d’une réflexion faite sur des travaux consacrés aux dispositifs et pratiques de contrôle de gestion en Afrique afin d’étudier les enjeux et la nature du contrôle de gestion des entreprises à Djibouti et de voir si ce qui a été constaté dans d’autres pays pourrait être observé dans ce petit pays de l’Afrique de l’Est. L’objectif de notre thèse est de contribuer à la connaissance de la réalité en contrôle de gestion en Afrique. Pour atteindre à notre objectif, nous avons réalisé trois études liées : les deux premiers volets explorent les dispositifs et pratiques de contrôle de gestion des entreprises à Djibouti pendant que le dernier volet s’interroge sur la nature du contrôle de gestion dans trois pays d’Afrique (Cameroun, Djibouti, Sénégal). Il ressort de notre recherche à Djibouti que les filiales multinationales ont un contrôle de gestion développé avec des outils cohérents formant un système, les entreprises parapubliques ont un contrôle de gestion en transition vers un fonctionnement comme les filiales grâce à la présence de l’actionnariat étranger, les entreprises publiques ont un contrôle de gestion peu développé qui forme un assemblage avec d’autres pratiques formelles et informelles très éloignées de ce dernier et les entreprises privées locales ont un contrôle de gestion au stade embryonnaire pour les PME françaises et quasi-absent pour les PME autochtones. Les mêmes résultats ont été observés également au Cameroun et au Sénégal.