La conservation des ressources halieutiques en haute mer : du régime classique de la responsabilité à la responsabilisation des états
Auteur / Autrice : | Vonintsoa Rafaly |
Direction : | Odile Delfour |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit international de la mer |
Date : | Soutenance le 17/01/2020 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Rennes ; 2016-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Droit Maritime et Océanique (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Chaumette |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Mondielli, Louis Savadogo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Ros, Jochen Sohnle |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Faut-il que tout change pour que rien ne change? Face à la surexploitation des ressources biologiques marines, conséquence de leur raréfaction, le droit de la mer est appelé à évoluer pour garder un certain équilibre entre la liberté d’exploitation et les contraintes liées aux exigences environnementales. Mais faut-il que tout change ? Il s’agit de rentrer dans le cœur du problème et pour cela, l’étude sera axée sur la question principale de la responsabilité des États dans la conservation des ressources biologiques en haute mer. Entre crise et révolution, le droit de la mer se cherche face aux nouveaux défis auxquels la « communauté internationale » est confrontée. Pour assurer une conservation pérenne des ressources, la considération de l’intérêt commun et des exigences environnementales a conduit à un processus de reconceptualisation de la responsabilité des États, au sein duquel la coopération internationale joue un rôle prépondérant. Le droit de la mer s’est alors approprié certaines notions de droit international et de droit international de l’environnement, tout en les réactualisant, à travers des mécanismes nouveaux amorçant de nouvelles formes de responsabilisation des États.