Développement d'un agoniste anti-ChemR23 en tant que vecteur de résolution de l'inflammation
Auteur / Autrice : | Charlène Trilleaud |
Direction : | Gilles Blancho, Nicolas Poirier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine et santé |
Date : | Soutenance le 11/06/2020 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie |
Jury : | Président / Présidente : Malvyne Rolli-Derkinderen |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Dubourdeau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sylvain Perruche, Pierre Desreumaux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La résolution de l’inflammation est un mécanisme actif qui met en jeu 3 phénomènes : réduire la migration leucocytaire, induire l’apoptose des neutrophiles et activer l’efferocytose par les macrophages. Elle est orchestrée par des médiateurs lipidiques de l’inflammation (SPM), parmi lesquels la Résolvine E1 ciblant ChemR23 accélère la résolution de l’inflammation dans des modèles d’inflammation aiguës. L’échec de la résolution de l’inflammation est fortement associé au déclenchement de maladies inflammatoires chronique. Nous avons identifié une surexpression du récepteur ChemR23 ainsi qu’une accumulation de neutrophiles dans la muqueuse des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) et qui ne répondent pas aux anticorps anti-TNF, soulevant l’intérêt d’une telle cible dans ces pathologies.L’impact thérapeutique d’un anticorps agoniste de ChemR23 (αChemR23) a été évalué. Nous avons déterminé que l’expression de ChemR23 sur les cellules myéloïdes est inductible par des signaux inflammatoires. Son activation par un αChemR23 augmente la production de ROS, l’apoptose des PMN, ainsi que l’efferocytose, démontrant son effet pro-résolutif. Nous avons observé une accélération de la résolution de l’inflammation dans deux modèles de colites aiguës. De plus, dans 2 modèles de colites chroniques, qui ne présentent pas de résolution, un effet clinique majeur a été observé après traitement avec un αChemR23. Pour finir, un effet thérapeutique de l’αChemR23 a pu être observé dans des modèles expérimentaux d’auto-immunités suggérant que l’activation de la voie ChemR23 comme traitement ne se limite pas aux seules MICI.