Etude et développement de résines photopolymérisables pour l'impression 3D de noyaux céramiques
Auteur / Autrice : | Justin Chassagne |
Direction : | Céline Croutxé Barghorn, Xavier Allonas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 24/11/2020 |
Etablissement(s) : | Mulhouse |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Photochimie et d'Ingenierie Macromoleculaires (LPIM) - EA 4567 |
Mots clés
Résumé
L’objectif des industries de l’aéronautique étant de diminuer la consommation en carburant des avions pour des raisons économiques et écologiques, l’augmentation du rendement des moteurs est un enjeu majeur de ce secteur. Il nécessite notamment l’amélioration du refroidissement des aubes de turbine et donc la conception de noyaux céramiques aux géométries plus poussées. La fabrication additive se révèle être un moyen de répondre à ce besoin puisqu’elle permet de créer des objets physiques par ajout successif de matériau, avec de grandes libertés sur le design des pièces.La photopolymérisation en cuve est la technologie de fabrication additive utilisée pour cette thèse. Elle implique cependant plusieurs contraintes puisque la présence de poudres céramiques augmente de façon significative la viscosité de la suspension et change ses propriétés d’absorption de la lumière. De plus, l’utilisation de résines photopolymérisables peut mener à des pièces défectueuses (criques, déformations géométriques, ...). La maîtrise de la rhéologie de la pâte céramique, de la réactivité, du retrait lors de la polymérisation et de l’élimination des liants organiques lors du déliantage est indispensable. Ce sont cependant des paramètres interdépendants et cette thèse met en évidence la nécessité de faire des compromis dans le choix des additifs rhéologiques, des monomères et du système photo-amorceur, ainsi que dans les quantités introduites.