Capture et transformation du dioxyde de soufre gazeaux à la surface de poussières volcanique islandaise
Auteur / Autrice : | Darya Urupina |
Direction : | Frédéric Thévenet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie théorique, physique, analytique |
Date : | Soutenance le 15/12/2020 |
Etablissement(s) : | Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IMT Nord Europe - Center for Energy & Environment |
Jury : | Président / Présidente : Denis Petitprez |
Examinateurs / Examinatrices : Karine Deboudt, Antoine Rousseau, Emmanouil Romanias | |
Rapporteur / Rapporteuse : Yuri Bedjanian, Paola Formenti |
Mots clés
Résumé
Ces travaux de thèse portent sur l’étude des interactions du dioxyde de soufre (SO2) gazeux avec des poussières volcaniques islandaises. Ils intègrent cinq échantillons naturels de poussières volcaniques: Hagavatn, Mýrdalssandur, Maelifellssandur, Dyngjusandur and Eyjafjallajökull. Les interactions hétérogènes entre SO2 et les poussières volcaniques sont abordées avec plusieurs techniques expérimentales complémentaires. Les profils temporels associés à la capture de SO2, caractérisés par les coefficients de capture en régime stationnaire ont été renseignés expérimentalement. Ces paramètres sont des données d’importance pour les modèles atmosphériques. Des mécanismes réactionnels décrivant la formation des espèces de surface résultant de l’interaction de SO2 avec la surface des poussières sont proposés. Une nouvelle méthode analytique permettant l’extraction et la quantification d’espèces soufrées de surface a été développée et validée. Cette méthode est à présent disponible tant pour l’étude de processus hétérogènes en laboratoire que pour la caractérisation d’échantillons de terrain. Il a été mis en évidence que l’interaction de SO2 avec les poussières volcaniques est un processus de long terme. Les produits formés en surface sont stables et influencent les propriétés des particules minérales. Il a été démontré expérimentalement que l’humidité relative présente une influence marquée sur la capture et la transformation de SO2. La composition de surface des particules minérales est aussi un élément clé, particulièrement pour des humidités relatives inférieures à 30%. Enfin, ces travaux montrent l’importance d’avoir recours à des échantillons minéraux naturels pour assurer une bonne représentativité des études portant sur les processus atmosphériques hétérogènes impliquant des particules minérales.