Thèse soutenue

Maîtrise des concentrations en polluants dans l'habitacle d'un véhicule et de son odeur à neuf via le développement d'une méthodologie de diagnostic in-situ des émissions de COV

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Auteur / Autrice : Lorène Beauvais
Direction : Nadine LocogeMarie Verriele-Duncianu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique - Chimie
Date : Soutenance le 14/12/2020
Etablissement(s) : Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Entreprise : Groupe PSA
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Juliette Quartararo, Thierry Langlet, Géraldine Savary
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Guillot, Anne-Claude Romain

Mots clés

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Résumé

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La qualité de l’air habitacle se définit selon 2 aspects : un aspect sanitaire lié à la présence de COV dans l’habitacle pouvant induire une toxicité chronique et/ou aigüe et un aspect « bien-être » lié à la présence de COV odorants dans l’habitacle, induisant une odeur, dite « odeur de neuf » plus ou moins appréciée des utilisateurs. D’après les dernières enquêtes qualité menées auprès des clients chinois, particulièrement sensibles à leur environnement, la nuisance olfactive est l’item le plus critiqué dans les véhicules. Afin de limiter au maximum leur présence, il est primordial de connaître et de caractériser l’ensemble des polluants dans l’habitacle. La maîtrise de leurs concentrations passe par la limitation des émissions des polluants par les différents constituants de l’intérieur du véhicule. Pour cela, des protocoles propres à chaque constructeur ou fournisseur de matériaux et des protocoles internationaux harmonisés permettent d’encadrer l’évaluation des émissions à l’échelle du matériau et de la pièce et la détermination des concentrations en COV dans l’habitacle. Cependant, l’application de ces protocoles est longue et coûteuse, nécessite l’utilisation de chambre d’exposition, de quelques cm3 à plusieurs m3. Par ailleurs, les conditions d’exposition choisies dans ces protocoles ne sont pas forcément représentatives de conditions particulières que peuvent subir des utilisateurs chinois. De ce fait, l’objectif principal de ce travail est de proposer une méthodologie alternative permettant d’identifier et de mesurer in-situ les émissions des pièces de l’habitacle avec une attention particulière sur des espèces potentiellement responsables d’un défaut olfactif. Les méthodes alternatives sélectionnées dans ce travail, permettant de mesurer les émissions directement dans le véhicule en surface des matériaux d’intérêt ont recours à (1) la cellule d’essai d’émission (ou cellule FLEC), associée à des dispositifs de prélèvement actifs et (ii) aux préleveurs surfaciques passifs (Passive Flux Samplers) dont l’utilisation ne nécessite aucune alimentation ni dispositif de prélèvement externe.La thèse se décompose en 2 parties principales : une partie apportant des éléments de validation métrologique mettant en regard la méthodologie FLEC vis-à-vis de la mise en œuvre de chambre d’exposition et les méthodes alternatives entre elles afin de définir la cohérence entre ces 3 méthodologies ; une partie sur l’influence des conditions environnementales sur les comportements des émissions de pièces et ses conséquences sur la qualité olfactive d’un habitacle afin de mettre en évidence quelles sont les espèces et les pièces à l’origine d’un défaut olfactif dans des conditions de température et d’humidité variées.