Thèse soutenue

Implication de la paraoxonase 1 dans la réponse des lymphocytes à l’irradiation

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Auteur / Autrice : Ariane Lapierre
Direction : David Azria
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 16/11/2020
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Cancérologie (Montpellier)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : David Azria, Claire Rodriguez-Lafrasse, Christophe Hennequin, Mahmut Ozsahin, Muriel Brengues, Stéphane Supiot
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Rodriguez-Lafrasse, Christophe Hennequin

Mots clés

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Résumé

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Cinquante pour cent des patients suivis pour un cancer reçoivent de la radiothérapie à un moment de leur prise en charge. Contrairement à la chimiothérapie, la radiothérapie est un traitement local donc la dose est prescrite à la tumeur. Cependant, en raison de diverses contraintes techniques, les tissus et les organes environnant reçoivent également des radiations ionisantes, responsables des effets secondaires de ce traitement. Cinq à dix pourcents des patients traités par radiothérapie vont développer des toxicités sévères après leur traitement. L’identification précoce de ces patients est cruciale. En pratique clinique, un test rapide et fiable permettant de déterminer le risque des patients de développer des effets secondaires graves apparaît d’une grande importance. Dans les années 90, Ozsahin et al. ont développé un test rapide et simple pour déterminer la radiosensibilité intrinsèque, basé sur l’évaluation de l’apoptose radio-induite des lymphocytes T CD8+ après irradiation à 8 Gy (test RILA). Ce test a récemment été validé dans des études prospectives multicentriques dans le cancer du sein et de la prostate.Cependant, à ce jour, les mécanismes moléculaires permettant d’expliquer le fait que les lymphocytes permettent de prédire la réponse des tissus sains restent inconnus. Notre équipe a récemment mis en évidence qu’un facteur sécrété par les lymphocytes pourrait être impliqué dans ce phénomène : la paraoxonase 1 (PON1). Le but de ce projet était donc d’étudier l’implication de PON1 dans la réponse des lymphocytes à l’irradiation.Nous avons tout d’abord cherché à développer un modèle cellulaire reproductible du test RILA afin de déterminer l’influence de la modulation de PON1 sur les résultats de ce test. Par la suite, nous avons exploré le rôle de PON1 dans la réponse à la radiothérapie des lymphocytes issus de patients. Nous avons ainsi pu mettre en évidence que PON1 semble impliquée dans des voies de signalisations liées à la réparation de l’ADN après irradiation, bien que son rôle exact reste incertain. Au total, PON1 apparaît comme un potentiel marqueur de radiosensibilité intrinsèque.