Les points de vue des gènes orthologues et paralogues sur la génomique des rongeurs : phylogénomique et évolution des récepteurs olfactifs
Auteur / Autrice : | Maxime Courcelle |
Direction : | Emmanuel Douzery |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique et génomique |
Date : | Soutenance le 04/12/2020 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des sciences de l'évolution (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Douady |
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Douzery, Christophe Douady, Céline Brochier-Armanet, Stéphane Guindon, Pierre-Henri Fabre, Violaine Nicolas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Douady, Céline Brochier-Armanet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis son émergence dans les années 1980, la génomique a révolutionné de nombreux domaines de l'étude du vivant. En fournissant de vastes jeux de données, elle a notamment donné la possibilité aux chercheurs de choisir les marqueurs moléculaires les plus adaptés pour répondre à leur question biologique. Au cours de mes travaux de thèse, j’ai étudié les propriétés de deux grands groupes de gènes pour les analyses de génomique comparative : les gènes orthologues (descendant d’un évènement de spéciation) et les gènes paralogues (séquences dupliquées à la suite d’un évènement chromosomique chez une espèce). En construisant et analysant des jeux de données à l’échelle de l’ordre des rongeurs, j’ai contribué à améliorer notre connaissance des liens de parenté entre les différents groupes d’espèces apparentées aux souris, aux écureuils et aux chinchillas. De plus, je me suis appliqué à montrer l’impact des différentes caractéristiques d’évolution moléculaire des marqueurs (vitesses d’évolution et contenu en nucléotides par exemple) sur les analyses de reconstruction phylogénétique. Enfin, l’étude de la grande famille de gènes des récepteurs olfactifs (environ 1000 gènes par espèce) a permis de démontrer des adaptations aux différents styles de vie et régimes alimentaires trouvés chez ces animaux. En particulier, les espèces fouisseuses comme les différents clades de rats- taupes appartenant aux familles Bathyeridae et Spalacidae présentent une signature spécifique, retrouvée de manière convergente chez des taxons pourtant éloignés phylogénétiquement.