Trois essais sur les préférences pour la redistribution : Une perspective dynamique

Three essays on preferences for redistribution : A dynamic perspective

• Auteur / Autrice : Bilal El Rafhi
• Direction : Brice Magdalou
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences Économiques
• Date : Soutenance le 15/12/2020
• Etablissement(s) : Montpellier
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Economie Gestion de Montpellier (2015-.... ; Montpellier)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Economie de l'Environnement - Montpellier - FRE2010 / CEE-M
• Jury : Président / Présidente : Thierry Blayac
• Jury : Examinateurs / Examinatrices : Brice Magdalou, Thierry Blayac, Paul Makdissi, Benoît Tarroux, Javier Olivera, Elvire Guillaud
• Jury : Rapporteur / Rapporteuse : Paul Makdissi, Benoît Tarroux

Mots clés

Mots clés contrôlés

Politique et gouvernement -- Moyen-Orient -- 2011-....

Inégalité sociale

Revenu -- Répartition

Préférences (économétrie)

Mots clés libres

Econométrie appliquée

Transmission culturelle

Redistribution

Preferences for redistribution

Aversion to inequality

Applied econometrics

Cultural transmission

Revolutions

Evolution of attitudes

Résumé

Cette dissertation est une compilation de 3 articles. En appliquant diverses stratégies empiriques incluant la diff-in-diff, l'analyse de panel et les corrélations intergénérationnelles, nous exploitons l'évolution et la structure de certaines dimensions des préférences pour la redistribution dans plusieurs contextes et sous plusieurs angles. Nous examinons plus en profondeur les mécanismes qui se cachent derrière ces évolutions en étudiant leurs principaux moteurs. Un accent particulier est mis sur les facteurs institutionnels et sur l'évolution hétérogène de ces préférences. Le chapitre 1 explore longitudinalement l'impact de l'évolution des inégalités en Allemagne entre 1997 et 2015 sur une des facettes des préférences de redistribution, à savoir le niveau de la demande d'intervention de l'Etat dans la redistribution et la sécurité financière.Le chapitre 2 souligne le rôle important que le contexte politique -- en tant que facteur exogène -- peut jouer dans la formation des préférences pour la redistribution. Nous étudions l'effet de la révolution survenue en janvier 2011 en Égypte sur la demande de redistribution dans ce pays. En outre, notre étude est la première à explorer le sujet de la demande de redistribution dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA). Le chapitre 3 traite de l'autre facette de l'évolution, c'est-à-dire la ''persistance'' de la distribution des préférences en matière de redistribution. Nous cherchons à exploiter dans ce chapitre la contribution de la famille, et plus généralement des institutions sociales, dans la formation de ces préférences.

This dissertation is a compilation of 3 papers. In this thesis, applying diverse empirical strategies including diff-in-diff, panel analysis and intergenerational correlations, we exploit the evolution and structure of some dimensions of the preferences for redistribution in several contexts and from several angles. We go deeper into the mechanisms behind these evolutions by investigating their main drivers. A particular emphasis is being put on the institutional factors and on the heterogeneous evolution of these preferences.Chapter 1 explores longitudinally the impact of the evolution of inequalities in Germany between 1997 and 2015 on one facet of the preferences for redistribution, namely the level of demand for state intervention in redistribution and financial security.Chapter 2 outlines the important role that the political environment --as an exogenous factor-- can play in the formation of preferences for redistribution. We investigate the effect of the revolution that occurred in January 2011 in Egypt on the demand for redistribution in that country. In adding of that, our study is the first to explore the subject of demand for redistribution within the Middle East and North Africa (MENA) region.Chapter 3 deals with the other side of evolution, i.e. the “persistence” of the distribution of preferences for redistribution. We seek to exploit in this chapter the contribution of the family, and more generally, social institutions in the formation of such preferences.