Auteur / Autrice : | Jessica Bosseaux |
Direction : | Philippe Aurier, Alain Francois-Heude |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 27/11/2020 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Economie Gestion de Montpellier (2015-.... ; Montpellier) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Montpellier Research in Management / MRM |
Jury : | Président / Présidente : Christine Gonzalez |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Aurier, Alain Francois-Heude, Christine Gonzalez, Jean-Louis Moulins, Jean-François Trinquecoste | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Moulins, Jean-François Trinquecoste |
Mots clés
Résumé
La montée des préoccupations sociales et environnementales des consommateurs a incité les autorités publiques à développer des signaux de qualité pour identifier les pratiques responsables, notamment dans le secteur de l’agroalimentaire. L’objectif de cette recherche est de comprendre l’influence des signes officiels de qualité sur la performance marché des produits agricoles. Considérant le signe officiel de qualité comme une ressource à disposition de l’entreprise, nous identifions et mesurons la productivité marketing du label Agriculture Biologique et du Label Rouge à travers trois études empiriques complémentaires. Plusieurs contributions de dégagent de ces travaux. Premièrement, une contribution théorique avec une remise en question de la vision linéaire de la chaine de productivité marketing, et la mise en lumière de la nécessité d’étudier la cohérence des signaux de qualité. Deuxièmement, d’un point de vue méthodologique, l’utilisation de méthodes peu utilisée en gestion apporte une autre vision de la performance. Troisièmement, les études présentes des résultats disparates en fonction du produit étudié. Les signes de qualité ne sont pas équivalents ni substituables sur le marché. Nous mettons en exergue l’absence d’influence significative des signes de qualité à créer de la valeur par le prix, et l’absence de transformation de la valeur perçue des signaux de qualité en valeur monétaire. Cependant, nous observons une augmentation des quantités d’achats en fonction de la qualité du produit. Enfin, les nomenclatures qui signalent toutes les pratiques de production, perçues responsables ou non, ont une plus grande influence sur les résultats économiques que les signes officiels de qualité. Nous soulevons ainsi l’intérêt des politiques publiques et de la régulation de marché.