De la vie à la pierre : préservation exceptionnelle d'arthropodes marins fossiles
Auteur / Autrice : | Clément Jauvion |
Direction : | Sylvain Charbonnier, Sylvain Bernard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Paléontologie |
Date : | Soutenance le 29/09/2020 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en paléontologie (Paris ; 2009-....) - Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Rouget |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Charbonnier, Sylvain Bernard, Isabelle Rouget, Emmanuelle Vennin, Arnaud Brayard, Laure Corbari, Elise Nardin, Jean Vannier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Emmanuelle Vennin, Arnaud Brayard |
Mots clés
Résumé
Le registre fossile est incomplet et ne rend pas réellement compte de la biodiversité ancienne. Certains gisements à préservation exceptionnelle sont riches en organismes « mous » rarement fossilisés. La tomographie à rayons X a révélé des structures biologiques remarquables (oeufs, organes internes) nous permettant, par exemple, de reconstituer des traits reproductifs chez les Polychelida (Decapoda) du site jurassique de La Voulte-sur-Rhône. Les causes d’une telle préservation restant mal connues, les analyses in situ de la composition minéralogique d’arthropodes fossiles nous ont permis de reconstituer les processus de fossilisation au sein du même site et d’un site crétacé du Liban. Nous montrons ainsi que la biodégradation est primordiale dans la fossilisation, et que le mode de préservation s’explique par la précipitation autour du fossile d’une concrétion (fossiles en volume) ou non (fossiles plats). Nous discutons de l’effet des microenvironnements et des microorganismes associés.