Thèse soutenue

2000 ans d'agropastoralisme sur les Hautes-Chaumes des Monts du Forez (Massif Central oriental, France) : Occupation du sol, gestion des territoires et changements environnementaux de l'Antiquité au XVIIIe siècle

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Auteur / Autrice : Antoine Scholtès
Direction : Hervé CubizolleFrédéric Trément
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 11/12/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....)
Laboratoire : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Annie Antoine
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Berger, Aline Durand
Rapporteurs / Rapporteuses : François Réchin

Mots clés

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Résumé

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Ce travail de thèse s’attache à identifier et à caractériser les rythmes et dynamiques agropastorales sur les Hautes-Chaumes du Forez. Cette thématique est liée à l’appréciation des modalités socio-économiques de l’estive telle qu’elle est pratiquée par les communautés montagnardes depuis 2000 ans. Appréhender les rouages de cette activité et son implication environnementale a nécessité de privilégier une approche systémique et diachronique. Par ce moyen, il a été possible d’intégrer la problématique des interactions sociétés-milieu à une approche purement archéologique de l’occupation du sol. L’objectif a été de replacer ces informations dans un cadre historique et paléoécologique adéquat afin de mettre en évidence les grandes phases de l’anthropisation des territoires. La confrontation pluridisciplinaire induite a constitué un facteur primordial pour estimer la variabilité et l’intensité des flux socio-économiques, reflets de pratiques et de politiques fluctuantes dans le temps et l’espace. Replacés dans une trame globale ces événements réintègrent le haut Forez dans une dynamique régionale où la montagne trouve à la fois son rôle et sa légitimité en tant que marge intégrée. Dès l’époque romaine, de premiers véritables changements interviennent. De courte durée, cette dynamique entérine toutefois des modalités de gestion nouvelles qui œuvrent à l’intégration des Hautes-Chaumes dans un circuit de complémentarité effectif entre plaines et montagne. Celle-ci constituera le principal acteur à l’initiative des changements paléoenvironnementaux et économiques qui se succéderont jusqu’à l’aube du XIXe siècle.