Thèse soutenue

Activité cérébrale du système opioïde chez les sportifs d'endurance et l'anorexie mentale : Etudes TEP à la [11C]-diprénorphine

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Auteur / Autrice : Bastien Roger Marcel Traverse
Direction : Bogdan Galusca
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et physiologie de l'exercice
Date : Soutenance le 19/02/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (Saint-Etienne ; Lyon ; Chambéry ; 2016-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....)
Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (Saint-Etienne ; Lyon ; Chambéry ; 2016-....)
Jury : Président / Présidente : Luc Zimmer
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Massoubre, Nathalie Prévot
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Costes, Léon Tremblay

Résumé

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Le travail présenté dans cette thèse s’attache à démontrer le rôle central joué par le système opioïde dans le développement et le maintien de deux modèles d’addictions comportementales : l’anorexie mentale et l’addiction au sport.Il présente une approche originale, multidisciplinaire et transverse utilisant des techniques modernes et novatrices, avec pour procédé central une imagerie cérébrale TEP/TDM utilisant de la [11C]-diprénorphine comme traceur. Cherchant à obtenir une imagerie en densité de récepteurs opioïdes, une modélisation SRTM a été utilisée. Les images en densité de récepteurs ainsi obtenues ont été exploitées par analyse voxel à voxel sous SPM12. Ces comparaisons statistiques paramétriques ont également intégré plusieurs variables, covariables et paramètres de régressions issus d’analyses complémentaires (tests psychométriques, mesures anthropométriques et analyses biologiques, notamment des dosages d’opioïdes en circulation périphérique mesurés par une technique ELISA).Ces analyses ont démontré la complexité du mécanisme addictif dans ces deux modèles, avec un rôle indirect du système opioïde probablement par modulation du circuit dopaminergique de la boucle méso limbique du circuit de la récompense. Cependant les nombreuses divergences entre ces deux addictions comportementales et les hétérogénéités retrouvées entre les individus montre aussi l’existence d’une sensibilité et de mécanismes variables d’une personne à l’autre, posant la question du phénotypage et de la génétique, et ouvrant le champ à de nouvelles études, avec à terme de possibles répercussions cliniques voire thérapeutiques.