Thèse soutenue

La base moléculaire de l’évolution du carpelle

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Auteur / Autrice : Ana Clarizza Rivarola Sena
Direction : Charlie Scutt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé. Biologie végétale
Date : Soutenance le 10/12/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon ; 1999-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure de Lyon (Lyon ; 2010-....)
Laboratoire : Laboratoire Reproduction et Développement des Plantes (Lyon ; 1993-....)
Jury : Président / Présidente : François Roudier
Examinateurs / Examinatrices : Charlie Scutt, François Roudier, Annette Becker, Cristina Ferrandiz, James Tregear
Rapporteurs / Rapporteuses : Annette Becker, Cristina Ferrandiz

Résumé

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Le carpelle est l’organe reproducteur femelle des plantes à fleurs. Nous présentons une analyse transcriptomique comparative, focalisant particulièrement sur le développement des tissus femelles reproducteurs, entre la plante modèle établie Arabidopsis thaliana et la soeur probable du restant des plantes à fleurs vivantes Amborella trichopoda. Des modules de co-expression de gènes ont été d’abord définis et ensuite comparés statistiquement entre espèces sur la base de relations d’orthologie entre tous les gènes dans les deux génomes sous comparaison. Cette étude a révélé des modules génétiques entiers, plutôt que seulement des gènes individuels, qui auraient conservé leurs patrons d’expression depuis le dernier ancêtre commun des plantes à fleurs. D’autres modules d’origine plus récente ont été également mis en évidence, modules qui ont peut-être contribué à une complexification dans la morphologie des carpelles qu’a eue lieu plus tardivement pendant l’évolution des plantes à fleurs. Le deuxième thème majeur de cette thèse concerne l’un des régulateurs de ce deuxième groupe, le facteur de transcription SPATULA (SPT) de la famille bHLH. Nous présentons des données suggérant que SPT aurait acquis son rôle actuel dans les tissus à l’apex du carpelle chez un ancêtre commun des Brassicacées. Nos données suggèrent également que l’acquisition de ce nouveau rôle dépendait de changements au niveau des séquences cis-régulatrices de SPT. Nous décrivons des expériences en cours qui ont pour objectif d’identifier les séquences d’ADN précises responsables pour ce changement évolutive.