Thèse soutenue

Etude de l’application d’une tension électrique sur la cinétique d’oxydation contrôlée par diffusion à haute température

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Auteur / Autrice : Juan Carlos Pereira Ibarra
Direction : Jean-Paul Viricelle
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des Procédés
Date : Soutenance le 01/07/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École nationale supérieure des mines (Saint-Etienne ; 1816-....)
Laboratoire : Centre Sciences des Processus Industriels et Naturels / SPIN-ENSMSE
Jury : Président / Présidente : Yves Wouters
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Viricelle, Yves Wouters, Philippe Vernoux, Stéphane Mathieu, Loïc Favergeon, Philippe Breuil
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Vernoux, Stéphane Mathieu

Mots clés

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Résumé

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Lorsque la cinétique d’oxydation d’un matériau est contrôlée par la diffusion d’espèces chargées (ions, électrons, ...) à travers la couche d’oxyde, il est possible d’envisager qu’une différence de potentiel appliquée entre les interfaces interne et externe de l’oxyde puisse modifier la vitesse d’oxydation. Ce phénomène, bien qu’étudié depuis de longues années n’a pas permis d’aboutir à un consensus pour expliquer les résultats expérimentaux très divers selon la nature du matériau, les propriétés électriques de l’oxyde, la température et l’atmosphère oxydante. Les travaux présentés dans cette thèse portent sur l’évaluation du processus d’oxydation sous l’influence d’une polarisation externe. La technique d’analyse thermogravimétrique couplée avec l’application in situ d’une tension électrique a été employée. Deux types de matériaux ont été choisis : des alliages de zirconium (Zircaloy-4 et zirconium 99,2% pur) et le composite niobium/siliciures (MASC en anglais). Pour le MASC, les résultats montrent que la cinétique d’oxydation s’accélère avec l’application de la tension électrique, quel que soit le sens de polarisation. Ce phénomène a été attribué à un échauffement de l’échantillon par effet Joule. Pour les alliages de zirconium, nous avons trouvé que la vitesse d’oxydation reste indépendante de la tension appliquée. L’étude des courbes de polarisation et la modélisation électrique du système métal/oxyde/électrode ont mis en évidence qu’il n’est pas possible d’atteindre une différence de potentiel suffisante pour modifier la cinétique de corrosion, en raison de la conductivité de l’oxyde et de l’existence d’une résistance électrique à l’interface oxyde/électrode.