Auteur / Autrice : | Julie Leyronas |
Direction : | Bruno Bureau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres et Civilisations antiques |
Date : | Soutenance le 31/01/2020 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Zarini |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Zarini, Anne-Marie Turcan-Verkerk, Christiane Veyrard-Cosme, Marie-Céline Isaïa | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Marie Turcan-Verkerk, Christiane Veyrard-Cosme |
Mots clés
Résumé
Si Flodoard est incontestablement reconnu comme l’historien du Xe siècle en Francie, son œuvre poétique est méconnue. Le De Triumphis Christi se compose pourtant de près de 20 000 vers et révèle l’immense culture de son auteur. Cette thèse propose une édition critique inédite d’une partie de cette œuvre : le De Triumphis Christi Antiochiae gestis, qui contient une succession de chapitres aux longueurs variées pour mettre en avant les triomphes du Christ à travers ses saints à Antioche. Nous souhaitons montrer dans un premier temps que ce poème constitue une enclave dans l’œuvre historique de Flodoard et correspond pour lui à une période de disgrâce politique, alors même que la cité de Reims est au cœur des enjeux dynastiques entre Carolingiens et Robertiens. Mais en filigrane, nous pouvons trouver dans le De Triumphis Christi Antiochiae gestis des références à la situation de son auteur. De plus, les 3 000 vers qui le composent proposent une diversité métrique intéressante entre strophes sapphiques, hexamètres dactyliques et sénaires iambiques qui permettent à Flodoard de moduler la célébration des triomphes du Christ à Antioche en faisant appel à plusieurs genres littéraires. Notre étude dans les notes qui suivent le texte, que nous avons édité à partir du seul manuscrit médiéval qui en ait été conservé et d’un manuscrit plus récent et traduit, cherche ainsi à montrer les différentes influences qui ont permis à l’auteur de composer cette œuvre érudite, destinée à un public cultivé.