Thèse soutenue

Rhétorique et rituels de cour à Byzance : La légitimation de l'empereur sous les premiers Paléologues (1259-1328)
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Auteur / Autrice : Matthieu Parlier
Direction : Nicole Bériou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 08/09/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Histoire, archéologie, littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux (Lyon ; 1977-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Jury : Président / Présidente : Béatrice Caseau
Examinateurs / Examinatrices : Jean Schneider, Niels Gaul, Christophe Giros
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Métivier, Vincent Déroche

Résumé

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L’objectif de ce travail est d’entrevoir ce qui fait l’essence du pouvoir impérial byzantin sous Michel VIII (1259-1281) et Andronic II (1281-1328), soit à l’époque de la restauration de l’Empire, permise par la reprise de Constantinople en 1261. Pour ce faire, nous abordons ce pouvoir sous l’angle de la rhétorique et des rituels de cour, en étudiant les éloges impériaux et les préambules des chrysobulles logoi, appelés prooimia, produits sous ces deux empereurs, et le Traité des Offices, qui se réfère partiellement à leur règne, quoique sa rédaction soit postérieure. Ces sources permettent d’approcher l’implicite du pouvoir impérial, non lorsqu’il s’exerce mais lorsqu’on tente de lui donner forme par les mots. Car tout pouvoir, s’il constitue un moyen d’agir dans le monde, représente aussi un moyen d’être au monde. Mais, au-delà du pouvoir, c’est tout l’univers culturel du milieu de production de ces sources, celui de l’élite intellectuelle byzantine de la fin du XIIIe siècle et du début du XIVe siècle, qui se découvre, illustrant le grand mouvement de renaissance culturelle né après 1204 et qui s’affirme alors, prodrome de la Renaissance italienne.