Auteur / Autrice : | Anaïs Volin |
Direction : | Lydia Coudroy de Lille |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie, aménagement et urbanisme |
Date : | Soutenance le 09/12/2020 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Guihéry |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Perron, Florian Weber, Aurélie Delage | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nacima Baron-Yellès |
Mots clés
Résumé
Les projets de rénovation de gare et de quartier de gare sont nombreux dans les métropoles européennes suscitant un intérêt prolixe chez les géographes au sujet des enjeux fonciers et des recompositions des jeux d’acteurs à l’œuvre dans ces longs projets. Deux éléments forment l’originalité de notre sujet : d’une part l’étude multiscalaire d’un axe transnational européen (La Magistrale européenne Paris-Budapest) consacré à la grande vitesse dont notre terrain, Stuttgart, constituerait le pivot ; d’autre part l’appréhension de la contestation à Stuttgart 21 à travers une analyse spatio-temporelle inédite de la lutte pour, par et sur l’espace. L’ancrage territorial de notre étude repose sur la ville-capitale du Land allemand du Bade-Wurtemberg qui apparaît comme une des régions les plus compétitives de l’UE et historiquement impliquée dans ses instances. Notre travail a permis de comprendre comment le projet d’aménagement ferroviaire et urbain, Stuttgart 21, a modifié matériellement l’urbanisme du centre-ville et l’ensemble des espaces régionaux concernés par la nouvelle LGV entre Stuttgart et Ulm. En parallèle nous avons exploré, à l’aide d’entretiens semi-directifs, les changements immatériels, durant la longue mise en place du projet, aussi bien des relations entre les acteurs selon les échelons représentés, que l’image de la ville de Stuttgart.