Le traitement de la maladie mentale par la médecine traditionnelle au Maroc : rituels et pouvoir de guérison
Auteur / Autrice : | Radia El Barkaoui |
Direction : | Floréal Sanagustin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique, Littérature et civilisation Arabes |
Date : | Soutenance le 02/09/2020 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Laboratoire : Interactions- Corpus- Apprentissages- Représentations / ICAR | |
Jury : | Président / Présidente : Saba Farès |
Examinateurs / Examinatrices : Saba Farès, Kadhim Jihad Hassan, Salah Trabelsi |
Résumé
L'objet de notre travail de recherche est d'étudier et d'explorer le domaine de la maladie mentale et son traitement par la médecine traditionnelle au Maroc. En fait, le domaine de la maladie mentale dévoile une pluralité de recours joignant à la prise en charge psychiatrique moderne, une prise en charge par un système de soins traditionnels- qui occupe une place très importante dans le système sanitaire marocain- tels que les fqīhs, les voyantes, et les saints guérisseurs. A cet égard, nous avons opté pour mettre la lumière sur ces moyens traditionnels afin de cerner leurs limites en dévoilant tous types de pratiques touchant à la dignité humaine. Il s'agit des pratiques de la sorcellerie liées à des représentations surnaturelles présentées par des tradi-praticiens en l’occurrence le saint Būyā Umār (XVIesiècle), le plus célèbre au Maroc qui abritait des malades enchaînés et mal traités. Cette situation problématique a déclenché une grande polémique en 2015 et a fini par sa fermeture.