Thèse soutenue

Le ''Parnasse des poètes françois modernes'' de Gilles et Galliot Corrozet (1571, 1572, 1578) : édition critique

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Auteur / Autrice : Antonin Godet
Direction : Michèle Clément
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et litteratures francaises
Date : Soutenance le 13/11/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut d'Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (Lyon ; 2016-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Dauvois
Examinateurs / Examinatrices : Anne Réach-Ngô, Magali Vène, Jean-Charles Monferran
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Vignes

Résumé

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En 1571 paraît, à Paris, Le Parnasse des poètes françois modernes – œuvre conçue comme un recueil de lieux communs, en vers, par Gilles Corrozet. Si la conception intellectuelle et esthétique du Parnasse revient à Gilles Corrozet (qui meurt en 1568), c’est néanmoins à son fils, Galliot Corrozet, que nous en devons l’édition en 1571, en 1572 et – surtout – en 1578. Gilles Corrozet y illustre, à travers plus d’une quarantaine de poètes français allant de la génération marotique à celle de la Pléiade, à la fois l’espace et le temps de la poésie française du XVIe siècle ; il y compile ainsi près de 400 fragments poétiques retenus pour leur saveur gnomique. En 1578, Galliot amplifie l’ouvrage de plus de 140 fragments venus des nouveaux talents des années 1570 (Desportes, Jamyn, De Brach…). Au sein de l’œuvre se crée ainsi une tension entre générations poétiques, entre la volonté de les compiler fidèlement et de les réécrire, afin de promouvoir par l’art poétique l’exercice éthique des « Amateurs des Muses et de Vertu ». L’édition critique de cette œuvre entend ainsi enquêter sur la culture allégorique choisie par Gilles Corrozet — le premier à désigner sous ce nom un recueil poétique en français — pour donner corps à cette République des Lettres