Auteur / Autrice : | Alice Solda |
Direction : | Marie-Claire Villeval, Changxia Ke, Lionel Page |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 07/02/2020 |
Etablissement(s) : | Lyon en cotutelle avec Queensland University of Technology. Brisbane, Australie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Laboratoire : Groupe d'Analyse et de Théorie Economique Lyon - St-Etienne (Lyon ; 1997-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Béatrice Boulu-Reshef |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Willinger, Benoît Tarroux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Hollard, Christiane Schwieren |
Mots clés
Résumé
Les modèles économiques standard supposent que les individus collectent et traitent l'information d'une manière qui leur donne une perception relativement précise de la réalité. Cependant, cette hypothèse est souvent remise en question. Les données montrent que les individus forment souvent des préjugés positifs à leur égard, ce qui peut avoir des conséquences économiques néfastes. Cette thèse vise à expliquer la persistance de la surconfiance dans les interactions sociales en montrant l'existence d'avantages stratégiques de la surconfiance qui compensent son coût social.À l'aide d'une série d'expériences en laboratoire, cette thèse montre que (i) la surconfiance se manifeste principalement lorsqu'elle procure un avantage dans les interactions sociales (chapitre 2) et (ii) identifie les situations dans lesquelles la surconfiance est susceptible de nuire à la société (chapitres 3 et 4). Cette thèse contribue à la littérature en améliorant notre compréhension des déterminants situationnels de la surconfiance dans les interactions sociales et posent les bases pour améliorer les politiques visant à prévenir ou à limiter les effets négatifs.