Thèse soutenue

Effets des modalites d'échauffement sur la performance en sprint en natation
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Auteur / Autrice : Zied Abbes
Direction : Cyril MartinKarim ChamariMonoem Haddad
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du sport
Date : Soutenance le 15/12/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (Saint-Etienne ; Lyon ; Chambéry ; 2016-....)
Jury : Président / Présidente : Vincent Pialoux
Examinateurs / Examinatrices : Cyril Martin, Monoem Haddad, Laura Capranica, Florentina Hettinga, Mahmoud Mohamed Awad Alomari
Rapporteurs / Rapporteuses : Laura Capranica

Mots clés

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Résumé

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La natation est un sport singulier qui exige une force et une endurance musculaire extrême. Quelques fractions de seconde peuvent séparer le vainqueur de ses rivaux. La performance en natation est particulièrement influencée par des interactions complexes entre les facteurs physiologiques, morphologiques, neuromusculaires, biomécaniques et techniques. Ces facteurs dépendent non seulement de l’entraînement ou de la génétique, mais aussi d’un échauffement reconnu comme source déterminante de la performance athlétique. L’achèvement d’un échauffement avant une compétition demeure une pratique largement utilisée dans le sport moderne ; les athlètes et les entraîneurs considèrent que l’échauffement est essentiel pour atteindre une performance optimale. Par conséquent, la présente thèse propose une méthode facile à implémenter par les entraineurs durant l’échauffement dans une compétition ou avant la course dans la chambre d’appel afin d’améliorer la performance de leurs athlètes. Cette technique est la potentialisation par post-activation (PAP). Cependant, les connaissances sur les effets de la PAP et la performance en natation restent limités. Par conséquent, nos trois études ont contribué à améliorer notre connaissance sur ce sujet. Nos résultats semblent fournir des renseignements pratiques qui pourraient aider les entraîneurs à mettre au point des paradigmes d’entraînement appropriés pour leurs nageurs. Les données ont également montré la pertinence de l’individualisation de la PAP sur la performance des nageurs, déterminant quelques bilans importants qui devraient guider la structure d’échauffement dans la compétition. Plusieurs facteurs peuvent influencer l’effet de PAP sur la performance tels que le temps de transition entre le stimulus PAP et la course a mesurer, le profil typologique et la force musculaire des nageurs (le pourcentage de fibres rapides, lentes…), le niveau d’expérience d’entraînement et la charge ou l’intensité du stimulus PAP. Néanmoins, l’application du PAP en natation nécessite encore un certain nombre de recherches pour comprendre son fonctionnement et surtout pour permettre une meilleure application dans la pratique. Toutefois, il est nécessaire pour chaque entraîneur ou préparateur physique de procéder par essai-erreur pour déterminer, pour chaque athlète, quel est le temps de récupération optimale afin d'améliorer la performance désirée. Dans la littérature scientifique, selon le protocole utilisé, il est préférable de réaliser le PAP entre 1min et 12 minutes avant la course. Cette durée doit être suffisamment courte pour garder la potentialisation mais suffisamment longue pour ne pas induire une accumulation de fatigue. Le temps moyen optimal se situe souvent autour des 6-8 minutes et il correspond donc au moment où le nageur attend dans la chambre d’appel. Cependant, nombreux protocoles sont à tester, la science doit continuer à étudier ce phénomène pour en connaître son utilisation la plus efficace en natation de cours