Maladie de Parkinson et DMLA : y a-t-il un lien ?
Auteur / Autrice : | Thibaud Mathis |
Direction : | Laurent Kodjikian, Florian Sennlaub |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 11/12/2020 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : MATEIS - Matériaux : Ingénierie et Science (Rhône) | |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Rode |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Kodjikian, Florian Sennlaub, Isabelle Meunier, Stéphanie Baillif-Gostoli, Catherine Creuzot-Garcher, Przemyslaw Sapieha | |
Rapporteur / Rapporteuse : Isabelle Meunier, Stéphanie Baillif-Gostoli |
Mots clés
Résumé
La dégénérescence liée à l’âge (DMLA) néovasculaire est l’une des causes majeures de perte de vision, malgré une thérapie répétée par injection intravitréenne d’anti-VEGF qui constitue un fardeau considérable pour les patients, les ophtalmologistes et le système de santé. Une étude de cohorte rétrospective sur plusieurs millions de patients aux États-Unis a retrouvé que les patients parkinsoniens, traités par la L-DOPA avaient un âge de diagnostic de DMLA néovasculaire significativement plus tardif que les patients non traités. Grâce à l’utilisation d’un modèle murin de Parkinson par intoxication au MPTP, et d’un modèle murin de DMLA néovasculaire induite par phototraumatisme laser, en association avec le traitement standard de la maladie de Parkinson, nous avons montré qu’un traitement par L-DOPA induit une augmentation de la signalisation du récepteur à la dopamine D2, responsable d’une inhibition de la néovascularisation choroïdienne. Ces résultats apportent une explication à une épidémiologie intrigante. Poursuivant les travaux sur les récepteurs de la dopamine dans nos modèles murins, nous avons montré que des agonistes systémiques du récepteur D2 provoquaient une diminution de la néovascularisation. Ce comportement pourrait constituer une thérapie efficace pour réduire le besoin d’injections d’anti-VEGF chez les patients atteints de DMLA néovasculaire.