Thèse soutenue

Développement préclinique et clinique du [18F]F13640 pour l'imagerie des récepteurs 5-HT1A cérébraux

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Auteur / Autrice : Matthieu Colom
Direction : Luc Zimmer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neuropharmacologie
Date : Soutenance le 02/11/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Bron ; Saint-Priest-en-Jarez ; 2011-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Boulinguez
Examinateurs / Examinatrices : Luc Zimmer, Nicolas Tournier, Sylvie Chalon, François Dauphin, Véronique Sgambato-Faure
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Tournier, Sylvie Chalon

Résumé

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Les radiotraceurs en TEP sont des outils de neuropharmacologie pour l’exploration des récepteurs couplés aux protéines G. L’une de leurs applications souhaitée est la mesure des taux de neurotransmetteurs endogènes dans la synapse. Aucun radiotraceur n’est validé pour mesurer indirectement les taux basal de neurotransmetteur. Si le développement des premiers radiotraceurs dopaminergiques a pu montrer leur sensibilité à la libération de dopamine lors de défi pharmacologique aux amphétamines, le modèle ligand récepteur a montré ses limites. Autrement dit, certains phénomènes jusque-là inexpliqués par le modèle sont été observés in vivo. Des hypothèses ont été formulées à l’aide des données obtenues in vitro pour repenser ce modèle. Elle indiquent notamment l’existence de 2 types de sites de liaison sur les récepteurs couplés au protéines G. Un agoniste se lie aux sites de haute affinité situés sur les récepteurs fonctionnels couplés aux protéines G. Un antagoniste se fixe sur les sites de basse affinité présents à la fois sur les récepteurs couplés et non couplés aux protéines G. Il semblerait que la propriété agoniste du radiotraceur soit plus favorable pour assurer une sensibilité au neurotransmetteur endogène de par sa compétition sur les même sites que ce dernier. A ce jour, la majorité des radiotraceurs TEP sont antagonistes. Cela pourrait expliquer le nombre important d’échec pour montrer leur sensibilité aux neurotransmetteur endogène. Dans ce travail de thèse, nous montrons en quoi le statut de radiotraceur agoniste TEP repense la neuropharmacologie au moyen d’une revue de la littérature. Par ailleurs, les expériences précliniques avec le nouveau radiotraceur agoniste 5-HT1A, le [18F]F13640, montrent de façon inédite sa sensibilité à la libération de sérotonine alors que ses homologues antagonistes indiquent des résultats plus contrastés. Ces éléments montrent l’importance de comparer l’imagerie des radiotraceurs agonistes et antagonistes. Ils promeuvent le développement du [18F]F13640 et des radiotraceurs agonistes pour alimenter l’approche fonctionnelle de la pharmacologie en TEP