Thèse soutenue

Troubles respiratoires obstructifs du sommeil de l'enfant : de la physiopathogénie à la thérapeutique

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Auteur / Autrice : Laurianne Coutier
Direction : Patricia FrancoPhilippe Laurent Reix
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences et cognition
Date : Soutenance le 07/02/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Bron ; Saint-Priest-en-Jarez ; 2011-....)
Jury : Président / Présidente : Véronique Abadie
Examinateurs / Examinatrices : Patricia Franco, Philippe Laurent Reix, Cyril Schweitzer, Valérie Attali, Étienne Javouhey, Patricia Duchamp-Viret
Rapporteur / Rapporteuse : Cyril Schweitzer, Valérie Attali

Résumé

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L’incidence du syndrome d’apnée obstructif du sommeil SAOS de l’enfant est importante. Trois catégories de SAOS sont à distinguer : I) Enfant avec hypertrophie adénoamygdalienne II) enfant et adolescent en surpoids III) enfant avec pathologie génétique ou neuromusculaire. Malgré des progrès ces dernières années sur le plan physiopathogénique, diagnostique et thérapeutique, le diagnostic et la mise en route des thérapeutiques sont encore trop tardifs, ce qui impacte la morbidité. Les objectifs du travail de thèse étaient : 1) de s’appuyer sur des études cliniques avec analyse complète du sommeil en polysomnographie afin de mieux comprendre les mécanismes physiopathogéniques et optimiser les stratégies diagnostiques et thérapeutiques du SAOS de l’enfant 2) de participer à l’harmonisation de la prise en charge multidisciplinaire du SAOS de l’enfant et de l’adolescent. Nous avons évalué l’impact du décubitus ventral sur le sommeil et la respiration chez les nourrissons avec séquence de Pierre Robin SPR (type III). Le décubitus ventral permet d’améliorer largement la qualité du sommeil mais corrige insuffisamment les évènements obstructifs. Ensuite, nous avons comparé la mesure des évènements obstructifs entre polygraphie PV et polysomnographie PSG en unité du sommeil chez les nourrissons avec SPR. La PV en unité du sommeil constitue une alternative de qualité à la PSG. Chez l’enfant avec suspicion de SAOS, nous avons évalué la faisabilité de la PSG ambulatoire qui s’avère faisable et interprétable. Actuellement, nous menons une étude multicentrique sur l’implication de la dysfonction du tronc cérébral dans la physiopathogénie de la SPR dont les résultats devraient permettent d’améliorer la prise en charge de ces patients. En parallèle des études cliniques, nous avons participé à la proposition de recommandations de prise en charge du SAOS chez l’adolescent. Nous avons publié une synthèse des recommandations de prise en charge du SAOS chez l’enfant et l’adolescent