Les voies labyrinthiques de la légitimation impériale romaine
Auteur / Autrice : | Nicole Désuert |
Direction : | Jean-François Gicquel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du Droit |
Date : | Soutenance le 15/12/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut François Gény (Nancy - Metz) |
Jury : | Président / Présidente : Julien Lapointe |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Gicquel, Philippe Cocatre-Zilgien, Virginie Lemonnier-Lesage | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Cocatre-Zilgien, Virginie Lemonnier-Lesage |
Mots clés
Résumé
Le pouvoir impérial romain comporte de multiples facettes, à la fois religieuses, militaires et politiques et se révèle, ainsi, d’une très grande complexité.En effet, les différentes formes de légitimation impériale peuvent emprunter la source religieuse, utiliser la gloire militaire, ou tout simplement, s’en remettre au choix sénatorial.L’émergence d’un pouvoir personnel institutionnalisé se fera lentement, grâce à la naissance du culte impérial, favorisant, ainsi, une légitimité impériale, axée sur le statut surhumain du prince.Puis, inévitablement, l’empereur va se trouver confronté à la question successorale. C’est pourquoi, l’empereur va suggérer sa préférence dynastique en faisant participer un membre de sa famille au gouvernement impérial.Ainsi, la recherche de la légitimation impériale, tout en se distinguant par sa complexité, comporte trois phases essentielles : la désignation impériale, le maintien du pouvoir impérial, puis la transmission de celui-ci.