Les masques africains : des patrimoines identitaires dans la diversité culturelle entre espaces profane et sacré au Bénin
Auteur / Autrice : | Tchénando Patrick Noukpo |
Direction : | Antigone Mouchtouris |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 30/11/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire lorrain de sciences sociales (Metz ; 19..-2023) |
Jury : | Président / Présidente : Kheira Belhadj-Ziane |
Examinateurs / Examinatrices : Antigone Mouchtouris, Jean-Michel Morin, Ewa Bogalska-Martin, Mahougnon Kakpo | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Michel Morin, Ewa Bogalska-Martin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce projet de thèse vise à aborder la sociologie de l’expertise en matière de médiation culturelle du masque africain. Il est observable au Bénin que les musées et les arts de la scène n’exposent pas certaines catégories de masques dont égoungoun et abikou, alors qu’ils en exhibent d’autres, zangbéto et guèlèdè en l’occurrence. Cela suscite l’attention, d’autant qu’à Porto-Novo, ville où on peut dénombrer une pluralité de sanctuaires de masques, le musée ethnographique se sert paradoxalement de dessins pour présenter le égoungoun et le zangbéto qu’on retrouve en revanche physiquement dans des expositions en Occident. Lesdits masques appartiennent à deux grandes aires culturelles (adja-tado et yorouba-nago) densément présentes dans trois pays d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Nigéria et le Togo. Cette zone géographique, mais surtout le Bénin méridional et central sert donc de cadre à notre étude qui tente de comprendre les pesanteurs sociologiques défavorables à des formes d’exposition du masque sur le territoire béninois et si les populations concernées peuvent s’inscrire dans une démarche d’ouverture noétique et de dialogue avec d’autres cultures. Ainsi, en menant des enquêtes de terrain auprès d’un public varié, constitué d’intellectuels, de dignitaires de sociétés de masque, de responsables politico-administratifs, d’autorités religieuses, de médiateurs culturels, d’initiés aux traditions rituelles et de personnes ordinaires que nous jugeons représentatifs de la population pour révéler les vrais visages des croyances populaires actuelles, pensons-nous apporter aux sciences sociales, une première définition et classification des moyens de vulgarisation du masque africain, dans un environnement culturel mondial qui se veut globalisant.