Théorèmes d'Erdös-Wintner effectifs
Auteur / Autrice : | Johann Verwee |
Direction : | Gérald Tenenbaum, Michael Drmota |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 20/11/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine en cotutelle avec Technische Universität Wien |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine (1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Élie Cartan de Lorraine (1997-.... ; Vandoeuvre-lès-Nancy, Metz) |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Stoll |
Examinateurs / Examinatrices : Gérald Tenenbaum, Michael Drmota, Bruno Martin, Peter J. Grabner, Roswitha Hofer, Reinhard Winkler | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Martin, Peter J. Grabner |
Mots clés
Résumé
Les entiers naturels se prêtent à de multiples formes de représentation. Parmi les plus fondamentales figurent la décomposition en facteurs premiers et l’écriture dans une base de numération. La littérature s’est donc naturellement intéressée aux morphismes associés, autrement dit aux fonctions arithmétiques qui respectent les structures sous-jacentes. Les fonctions additives transportent la structure multiplicative de N vers la structure additive de C ; les fonctions q-additives transportent la représentation q-adique vers cette même structure additive du corps des nombres complexes. Le célèbre théorème d’Erdös-Wintner apporte une réponse complète à la question de l’existence d’une loi de répartition limite pour les fonctions additives. Des énoncés analogues ont été établis pour d’autres systèmes de numération, comme les représentations q-adiques ou associées à une base de Cantor à chiffres bornés. Une version partielle est connue dans le cas de la représentation dans la base de Zeckendorf. Dans ce travail nous nous proposons d’une part de compléter ce dernier énoncé et, d’autre part, d'établir des versions effectives des théorèmes précités.