Le financement public de l’offre religieuse : une analyse économique comparée du droit des religions et de la laïcité
Auteur / Autrice : | Georges Laforge |
Direction : | Sophie Harnay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 04/12/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Bureau d'économie théorique et appliquée (Strasbourg ; 1972-....) |
Jury : | Président / Présidente : Myriam Doriat-Duban |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Harnay, Thierry Kirat, Alain Marciano, Samuel Ferey, Camille Chaserant | |
Rapporteur / Rapporteuse : Thierry Kirat, Alain Marciano |
Résumé
La thèse développe une analyse économique, internationale et comparée du droit des religions et de la laïcité. Le sujet évoque précisément la régulation et la dérégulation budgétaire de l’offre religieuse sur les marchés des religions dans tous les États du monde. L’objectif est d’identifier et d’analyser de façon précise les modalités de cette régulation pour comprendre et expliquer les choix de financement public des religions. Il s’agit donc pour nous de décrire, par une démarche d’économie positive et appliquée, les institutions réelles et de comprendre les arrangements juridiques et institutionnels et les modalités de régulation budgétaire des religions par les États. Dans cet objectif, nous construisons une base de données entièrement originale sur le financement public des religions dans l’ensemble des États du monde et élaborons une typologie nouvelle des modalités de régulation budgétaire existantes, croisant les critères économiques et juridiques. En appréhendant, par une double démarche analytique et empirique, les divergences existantes entre, d’une part, les faits économiques et, d’autre part, les textes juridiques, ces derniers définissant les relations formelles entre les États et les religions, nous apportons une réponse à la question de recherche suivante: une modalité de régulation budgétaire spécifique peut-elle être associée à des arrangements juridiques particuliers en matière de religion ? En particulier, la laïcité juridique est-elle toujours (aussi) budgétaire ?