Thèse soutenue

Estimation de propriétés thermophysiques : application aux métaux à l'état liquide

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Auteur / Autrice : Dylan Le Maux
Direction : Philippe Le MassonMickaël CourtoisThomas Pierre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences pour l'ingénieur
Date : Soutenance le 03/12/2020
Etablissement(s) : Lorient
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de l'ingénierie et des systèmes (Nantes Université)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche Dupuy de Lôme - Institut de Recherche Dupuy de Lôme / IRDL
Jury : Président / Présidente : Patrice Peyre
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Delmas, Christophe Le Niliot
Rapporteurs / Rapporteuses : François Lanzetta, Fabien Soulié

Mots clés

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Résumé

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Il existe, venant de l’industrie et des laboratoires de recherches, un besoin de connaissance des propriétés thermophysiques des métaux à l’état liquide (1 700 K – 3 000 K). Cette thèse s’est donc posée comme objectif de développer un dispositif expérimental de mesure de la masse volumique et de la tension superficielle de ces matériaux, et plus particulièrement les aciers. Les deux méthodes de mesure sont basées sur le principe de la goutte en lévitation aérodynamique, chauffée par laser et placée dans une enceinte étanche rempli avec un gaz neutre. Ces critères répondent à une importante exigence en matière de non-pollution de la goutte par des corps étrangers (principalement creuset et oxygène). La masse volumique est mesurée en observant avec une caméra haute vitesse la variation de volume de la goutte lors de son refroidissement et en pesant la goutte solidifiée. Cette première méthode a donné des résultats satisfaisant sur des corps purs en comparaison de la littérature et a été appliquée à un acier industriel. La tension superficielle est mesurée en observant la fréquence de résonnance de la goutte mise en oscillation par une excitation acoustique. Une attention particulière a été portée sur la stabilité aérodynamique de la goutte et des développements ont été entrepris pour annuler les rotations hasardeuses de l’échantillon facilitant ainsi la mesure. Cette méthode donne des premiers résultats encourageants mais requiert des développements supplémentaires pour éviter une pollution impactant les résultats obtenus.