Océans et marine française en paix, missions et stations navales (1763-1792)
Auteur / Autrice : | Edern Olivier-Jegat |
Direction : | Sylviane Llinares |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 31/08/2020 |
Etablissement(s) : | Lorient |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Temps, Mondes, Sociétés (2015-...) - Temps- Mondes- Sociétés / TEMOS |
Jury : | Président / Présidente : Gilbert Buti |
Examinateurs / Examinatrices : Gilbert Buti | |
Rapporteur / Rapporteuse : Olivier Chaline, Caroline Le Mao |
Mots clés
Résumé
L’objet de cette étude est de comprendre les missions attribuées aux bâtiments militaires durant les deux périodes de paix de la fin de l’Ancien Régime (1763-1777 et 1784-1792) et d’en restituer la genèse, la typologie et l’évolution. La reconstitution d’un inventaire exhaustif de la flotte en mer laisse observer une activité navale inédite en période de paix. Loin d’être atones, les séquences de paix étudiées constituent pour la Marine une période ressource ainsi que le creuset d’un examen doctrinal autour du principe de la permanence à la mer. En paix, la Marine est libérée de ses astreintes purement militaires et ouvre sa sphère d’activité : lutte contre la contrebande et la piraterie, exploration, hydrographie, diplomatie, logistique, formation, etc. Inscrite dans un contexte de rivalités exacerbées, la projection d’unités de guerre s’avère par ailleurs mondiale et répartie au sein de stations navales. Le sujet mobilise différentes approches - politique, géostratégique, technique, et humaine. Il s’agit de comprendre comment fonctionne ces outils de projection ultramarine, sur quels rapports de forces ils s’établissent et d’observer les lieux qui les concentrent ou au contraire les dispersent. En mer, comme à terre, la problématique intègre tous les aspects de la logistique marine à l’échelle locale, régionale et mondiale.