Traitement photodynamique antimicrobien comme lutte antiparasitaire. Etude des effets de TPPS et de la chlorophylline photoactivé sur le champignon pathogène Botrytis cinerea et sur deux plantes modèles : Vigne (Vitis vinifera) et Pomme de terre (Solanum tuberosum)
Auteur / Autrice : | Veronica Ambrosini |
Direction : | Catherine Riou-Khamlichi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du végétal : Sciences agronomiques et écologiques |
Date : | Soutenance le 20/10/2020 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie, écologie, géosciences et agrosciences Théodore Monod (Poitiers ; 2018-2022) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Agroressources, Biomolécules et Chimie pour l'Innovation en Santé (Limoges ; 2018-) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Sol |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Riou-Khamlichi, Laure Perchepied, Tan-Sothéa Ouk | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Clément, Gilberto Braga |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Un des problèmes majeurs de l'agriculture reste la lutte contre les agents pathogènes, en particulier les champignons. Depuis les années 60, l'utilisation de quantités phénoménales de pesticides, pour garantir les rendements des cultures, a provoqué́ une pollution désastreuse de l'environnement, une perte de la biodiversité et le développement de pathogènes multi-résistants. Les pratiques agricoles doivent donc devenir plus respectueuses de l'environnement tout en restant optimales. Le traitement photodynamique antimicrobien (APDT) est un traitement alternatif envisagé dans la lutte contre les microorganismes pathogènes, sans effet sur les plantes de culture et sur l'environnement voir la santé humaine. Dans l’intention de développer cette approche, deux photosensibilisateurs (PS) : une porphyrine anionique (TPPS) et une chlorine (la Chlorophylline) ont été testés sur un champignon pathogène (Botrytis cinerea) et deux de ses cibles : la vigne (Vitis vinifera) et la pomme de terre (Solanum tuberosum). Nous avons montré que TPPS même à très faible concentration inhibait la croissance du mycélium de B. cinerea sans pour autant altérer le développement des jeunes plants de vigne cultivés in vitro. Des résultats très similaires ont aussi été obtenus avec la Chlorophylline (Chl), molécule naturelle. TPPS et Chl semblent donc de très bons candidats pour une approche APDT. Cependant, dans le but d’une approche éco-responsable, nous privilégions plutôt Chl molécule naturelle contre TPPS, molécule de synthèse. En conclusion, les résultats obtenus tout au long de ces travaux de thèse sont réellement encourageants et nous permettent de défendre l’APDT comme stratégie agricole d’avenir et surtout éco-friendly.