Cohomologie Lp et d'Orlicz relative et applications aux groupes d'Heintze
Auteur / Autrice : | Emiliano Sequeira-Manzino |
Direction : | Marc Bourdon, Matias Carrasco Piaggio |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques et leurs interactions |
Date : | Soutenance le 05/03/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) en cotutelle avec Universidad de la República (Montevideo) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Lille ; 1992-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Paul Painlevé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce texte est divisé en deux parties. Dans la première on définit la cohomologie L^p de certains espaces métriques Hyperboliques d'après Gromov relativement à un point dans son bord à l'infini. Deux aspects différents sont traités. En premier on étudie une version simpliciale de la cohomologie L^p adaptée aux complexes simpliciaux à géométrie bornée. On montre, de manière similaire au cas classique, qu'elle est invariante par quasi-isométries sous certaines hypothèses. Ensuite on définit une version relative de la cohomologie L^p de de Rham dans le cas des variétés riemanniennes. On étudie la relation entre ces deux notions, on en déduit que la deuxième version est aussi invariante par quasi-isometries sous certaines hypothèses. Comme application on étudie la cohomologie L^p relative à un point distingué dans le bord des groupes d'Heintze R^(n-1)⋊(α) R, où la dérivation α a toutes ses valeurs propres réelles positives λ(1) ≤ ... ≤ λ(n-1). Comme conséquence on obtient que les nombres λ(1)/tr(α) , ..., λ(n-1)/tr(α) sont invariants par quasi-isometries.Dans la deuxième partie on travaille avec la cohomologie d'Orlicz, une généralisation de la cohomologie L^p. On définit aussi une version relative et on adapte la preuve de l'invariance par quasi-isometries de la cohomologie d'Orlicz simpliciale. Comme résultat central de cette deuxième partie on démontre l'équivalence entre la cohomologie d'Orlicz simpliciale (relative) et la cohomologie d'Orlicz-de Rham (relative) pour les groupes de Lie. Une conséquence importante est l'invariance par quasi-isometries de la cohomologie d'Orlicz-de Rham dans le cas des groupes de Lie contractiles.