Etudes de matériaux pour cellules solaires flexibles de 3ème génération
Auteur / Autrice : | Mohammad Ishaq Alkhatab |
Direction : | Jean-Pierre Vilcot, Basma El Zein |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électronique, microélectronique, nanoélectronique et micro-ondes |
Date : | Soutenance le 22/09/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Lille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Parmi les différentes technologies de récupération d’énergie, la technologie photovoltaïque est celle qui fournit actuellement le plus haut niveau pour les applications mobiles. Ce travail est focalisé sur le développement de nouveaux matériaux permettant d’obtenir des cellules solaires flexibles fondées sur des matériaux et procédés durables et à faible empreinte écologique. A partir d’un support flexible en matériau polymère, différentes technologies de fabrication ont été explorées pour élaborer les matériaux constitutifs d’une cellule solaire. Une technique d’écriture laser a été utilisée pour fabriquer une électrode nanostructurée en graphite directement à partir du support polymère. De nombreuses technologies d’élaboration, soit par voie physique soit par voie chimique, ont été étudiées pour la réalisation du matériau absorbant. Celui-ci est réalisé à partir de nanoparticules de semiconducteurs ou boites quantiques. De nombreuses démonstrations de l’utilisation de boites quantiques en photovoltaïque ont déjà été faites, mais majoritairement basées sur des matériaux à base de plomb. De tels matériaux ne sont évidemment pas dans la lignée de mise au point d’une technologie à faible impact environnemental. Nous nous sommes alors attachés à étudier un matériau des plus exploratoire dans ce domaine, un oxyde de cuivre et lanthane.Parmi les différentes techniques de fabrication, deux ont particulièrement été utilisées, le dépôt par pulvérisation cathodique et celui par laser pulsé. Ce matériau a été déposé sur l’électrode inférieure en graphite nanostructuré de manière à obtenir une caractérisation proche de celle d’une cellule solaire. Un premier essai de cellule a d’ailleurs été tenté en utilisant une électrode supérieure transparente en oxyde de zinc. Ce premier essai n’a malheureusement pas été des plus concluants, un faible photocourant ayant été obtenu.