La charpente comme vecteur de diffusion du Gothique (fin XIIe - fin XVIIe siècles) en Bretagne et ses marges? : Entre mutation, permanence, symbolisme et ressources forestières
Auteur / Autrice : | Corentin Olivier |
Direction : | Aline Durand, Vincent Bernard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 02/09/2020 |
Etablissement(s) : | Le Mans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en archéologie, archéosciences, histoire (Rennes) - Centre de Recherche en Archéologie- Archéosciences- Histoire / CReAAH |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Anne Nissen Jaubert, Philippe Bernardi, Gwyn Idris Meirion-Jones, Frédéric Épaud, Jean-Jacques Rioult |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Nissen Jaubert, Philippe Bernardi |
Mots clés
Résumé
Dans l'esprit de tous, l'architecture gothique se matérialise par des progrès techniques permettant le développement de grandes ouvertures, des arcs boutants et des voûtes sur croisée d’'ogives. Mais ce courant artistique ne s’'arrête pas à la pierre. Au contraire, il ne faudrait pas négliger l’'importance du bois dans la construction d’appartenance gothique, en particulier en ce qui concerne la péninsule bretonne. En effet, entre la période médiévale et la période moderne, la Bretagne démontre une évolution architecturale durant laquelle la charpente tient une place essentielle.Au travers l’'examen de plus de 800 structures de couvrement comprises entre la fin du XIIe et la fin du XVIIe siècle, cette thèse tente d’'aborder la place de la charpente dans l’architecture gothique bretonne sous différents aspects : chaîne opératoire, ressources forestières, distinctions régionales, évolutions technique et typologique. La mise en relation de ses aspects avec le contexte historique permet une meilleure compréhension de la place symbolique de la charpente dans la construction civile et religieuse bretonne mais aussi de ses caractéristiques.