Modélisation multi-échelle de la culture de microalgues
Auteur / Autrice : | Vincent Gernigon |
Direction : | Pascal Guiraud, Jérôme Morchain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des Procédés et de l'Environnement |
Date : | Soutenance le 24/01/2020 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : TBI - Toulouse Biotechnology Institute, Bio & Chemical Engineering - Toulouse Biotechnology Institute / TBI |
Jury : | Président / Présidente : Ligia Barna |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Guiraud, Jérôme Morchain, Jérémy Pruvost, Éric Olmos, Maeva Subileau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérémy Pruvost, Éric Olmos |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
S'inscrivant au sein du projet PLAISIR qui vise à la commercialisation d'outils de production de microalgues alimentaires, l'objectif du présent travail est d'aider à la conception et au dimensionnement de ces outils de production : les photobioréacteurs. Pour cela, on procède à la modélisation du comportement de la phase biologique et des propriétés du réacteur afin d'être capable de simuler la croissance de la biomasse. Le travail de décompose en deux parties. La première cherche à mettre en évidence les aspects du procédé ayant un impact sur la cinétique de croissance, puis à les quantifier. On s'appuie en premier lieu sur la littérature, puis sur plusieurs campagnes expérimentales dans le but d'affiner les connaissances aux cas particulier de notre souche (Arthrospira Platensis alias Spiruline). La seconde étape consiste, pour un procédé donné (i.e. réacteur + protocole), à déterminer les conditions réactionnelles correspondantes et ainsi pouvoir utiliser les modèles cinétiques établis précédemment. La plus-value de la démarche se trouve sur deux niveaux. La première se situe dans l'approche multi-échelle des phénomènes, à savoir que l'on se place ici à l'échelle de la cellule, tant pour l'écriture des cinétiques de croissance que pour les conditions réactionnelles. Une telle approche permet de prendre en compte l'impact du réacteur lui-même, notamment due aux hétérogénéités locales qu'il contient. On améliore ainsi l'acquitté des simulations, en particulier face aux changements d'échelles : du laboratoire vers la production. L'autre aspect important, est de se placer dans un contexte multiphysique ou les différents phénomènes sont fortement couplés. L'étude tente donc de rendre compte des conséquences des paramètres opératoires en interactions, plutôt que considérés individuellement. Le travail s'est alors déroulé autours deux thématiques : l'étude de l'évolution de la composition du milieu d'un côté et l'étude l'exposition à la lumière de l'autre. Et met alors en évidence que l'écriture de la seule consommation des nutriments par la biomasse ne permet pas de décrire certains résultats sans y ajouter les équations propres aux réactions entre les constituants du milieu lui-même. Il est aussi proposé un modèle et une méthode pour décrire comment le mélange dans le photobioréacteur joue sur la croissance des microalgues via l'éclairement du volume réactionnel. A partir de quoi sont tirées des euristiques pour optimiser le procédé à travers ces trois points (milieu de culture, mélange et éclairement).