Thèse soutenue

Activation d'électrophiles peu communs pour des couplages catalysés au cobalt : réactions et mécanisme

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Auteur / Autrice : Céline Dorval
Direction : Corinne Gosmini
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 19/11/2020
Etablissement(s) : Institut polytechnique de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....)
Laboratoire : Laboratoire de chimie moléculaire (Palaiseau, Essonne)
Jury : Président / Présidente : Ilan Marek
Examinateurs / Examinatrices : Corinne Gosmini, Amandine Guérinot, Alejandro Perez Luna, Bill Morandi, Taouès Temal-Laib
Rapporteurs / Rapporteuses : Amandine Guérinot, Alejandro Perez Luna

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ces projets de recherche ont permis d’aboutir au développement de nouvelles réactions de couplage catalysées par un métal relativement abondant, le cobalt, en employant des partenaires électrophiles plus disponibles naturellement ou facilement synthétisables à partir de composés issus de la biomasse. Le premier chapitre est consacré à la mise en place de couplages de type Negishi par activation de dérivés amides pour former divers types de cétones dissymétriques à l’aide de protocoles simples et robustes. Le second chapitre dévoile les premiers exemples d’activation catalytique de la liaison C–CN de dérivés benzonitriles par le cobalt avec la mise en place (i) d’une méthodologie de couplage croisé d’électrophiles de type benzonitrile et halogénure d’aryle pour la formation de biaryles dissymétriques et (ii) d’une méthode de cyanation de dérivés halogénés à partir d’un agent de cyanation carboné simple et non toxique. Par ailleurs, la compréhension des processus mis en jeu lors des réactions de couplage catalysées par des métaux de transition est indispensable tant à l’amélioration de celles-ci qu’à la conception de nouvelles méthodologies. Par conséquent, la troisième partie de cette thèse détaille l’étude mécanistique menée pour comprendre le fonctionnement du couplage réducteur précédemment développé et qui suggère, par diverses expériences, entre autres caractérisation d’espèce active et voltampérométrie cyclique, supporté par calculs DFT, un mécanisme faisant intervenir un échange de ligands à partir de deux espèces de cobalt à bas degré d’oxydation différents. Enfin, la volonté déterminer plus précisément une espèce de cobalt active envers le partenaire benzonitrile a alors mené à la découverte de deux nouveaux complexes de cobalt basse valence encore jamais décrits dont la réactivité envers diverses espèces électrophiles, en particulier benzonitrile, a été évaluée.