Enquête sur les dispositifs d’action collective des entreprises
Auteur / Autrice : | Sandra Renou |
Direction : | Hervé Dumez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Economie, gestion, sciences sociales |
Date : | Soutenance le 30/11/2020 |
Etablissement(s) : | Institut polytechnique de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en gestion (Palaiseau ; 1972-....) |
établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Madina Rival |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Dumez, Xavier Lecocq, Jérôme Méric, Jean-Philippe Bonardi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Xavier Lecocq, Jérôme Méric |
Mots clés
Résumé
La dimension collective est devenue une réalité stratégique centrale pour les entreprises, notamment aujourd’hui en matière de développement durable et de transition. Ces actions reposent principalement sur dispositifs d’action collective. Ces organisations, situées à l’interface entre les entreprises et l’État, mènent des stratégies hors-marché, et soutiennent les stratégies de RSE et les activités politiques des firmes qui en sont membres. Sur le plan empirique, elles peuvent prendre des formes multiples, traditionnelles ou plus modernes, ce qui complique notre compréhension du phénomène. Des concepts théoriques, comme celui de méta-organisation, définie comme une organisation dont les membres sont des organisations, permettent d’appréhender ces formes organisationnelles d’action collective entre entreprises. Si ces concepts peuvent aider à comprendre certaines propriétés de l’objet d’étude de cette thèse, ils ne sont néanmoins pas suffisants pour en refléter la grande diversité, en expliquer la dynamique ou encore en saisir le fonctionnement interne. C’est l’objectif de ce travail doctoral, qui porte sur l’étude de dispositifs d’action collective des entreprises, notamment les syndicats professionnels. Les cas présentés dans cette thèse se rapportent à deux secteurs, les énergies renouvelables et l’agroalimentaire biologique.S’inscrivant dans une démarche compréhensive, et aussi interdisciplinaire (histoire, économie, sciences politiques, théorie des organisations), ces études de cas visent à donner une vue synoptique du phénomène et à élaborer les éléments d’une théorie des dispositifs organisant l’action collective entre entreprises. Elle montre que ces dispositifs reposent sur une gouvernance originale, qui mêle principes de hiérarchie et d’hétérarchie ; elle analyse leur dynamique (émergence, croissance, mise en sommeil, scissions) à partir d’un modèle de coûts ; elle étudie leurs modes d’action, qui articulent savoir et pouvoir, et participent de la construction d’un secteur et de son action en lien avec les pouvoirs publics.