Contributions à la réalisation d’une touche de piano numérique : modélisation, simulation, réalisation de prototype
Auteur / Autrice : | Jérémie Chichignoud |
Direction : | Xavier Boutillon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingénierie, mécanique et énergétique |
Date : | Soutenance le 28/02/2020 |
Etablissement(s) : | Institut polytechnique de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....) |
Laboratoire : Laboratoire de Mécanique des Solides (Palaiseau ; 1961-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Cyril Touzé |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Boutillon, Jean-Loïc Le Carrou, Jean-François Petiot, Anders Thorin, Thomas Hélie | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Loïc Le Carrou, Jean-François Petiot |
Résumé
Le travail présenté dans cette thèse représente une étape dans le projet de longs termes visant à obtenir une touche de synthétiseur muni d'un actuateur dont la fonction est de reproduire le toucher d'un piano à queue.Après une introduction présentant les problématiques du projet et l’état de l’art, nous présentons le modèle mécanique de la touche proposé par J. Lozada, puis A. Thorin, dont certains éléments ont dû être précisés et auquel plusieurs approximations et simplifications ont dû être ajoutées explicitement. Une description détaillée de la géométrie des contacts est donnée.La simulation proposée jusqu’ici était loin du temps réel en raison du choix logiciel effectué. Nous avons écrit deux programmes de simulation du modèle : l’un en matlab, à fins de prototypage et l’autre en C qui tourne en temps réel jusqu’à 6 us sur un processeur i7. Cette simulation respecte le caractère non-régulier des frottements secs dans les articulations et certains contacts unilatéraux.Les points critiques susceptibles de déstabiliser la simulation en temps réel sont discutés.L’actuateur retenu depuis longtemps dans la coopération LMS-LISA – frein à FMR – ne permettait pas de faire remonter la touche après l’action du pianiste. Nous avons donc complété le dispositif par un ensemble d’aimants permanents dont nous présentons le dimensionnement.La troisième partie du mémoire est consacrée à l’implémentation du dispositif « touche numérique ». Le choix d'un ordinateur standard comme organe de calcul et les contraintes du temps réel à une fréquence d’au moins 2 kHz ont nécessité le développement d'une communication USB spécifique pour échanger les données (mesures et commande) entre le micro-ordinateur et l’ensemble capteurs-actionneur.Nous donnons in fine les tout premiers résultats obtenus sur cet ensemble intégré. Leur analyse permet de tirer quelques conclusions relatives au développement futur du projet.