Thèse soutenue

Evaluation des risques sanitaires associés à l'exposition des élevages avicoles à l'avifaune sauvage péridomestique. Exemple des élevages conservatoires d'outardes houbara aux Emirats Arabes Unis

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Auteur / Autrice : Julien Hirschinger
Direction : Jean-Luc GuérinGuillaume Le Loc'h
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie, Toxicologie, Génétique et Nutrition
Date : Soutenance le 29/06/2020
Etablissement(s) : Toulouse, INPT
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Interactions Hôtes - Agents Pathogènes (Toulouse ; 2003-....) - Interactions hôtes-agents pathogènes [Toulouse] / IHAP
Jury : Président / Présidente : Christophe Pasquier
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Guérin, Guillaume Le Loc'h, Marion Vittecoq
Rapporteurs / Rapporteuses : Matthieu Guillemain, Emmanuelle Fromont

Résumé

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Au sein des élevages avicoles, les oiseaux sauvages sont souvent suspectés de transmettre des agents pathogènes, en particulier les espèces péridomestiques qui peuvent jouer un rôle particulier en tant qu’hôtes relais. Dans cette étude, nous avons exploré le rôle de plusieurs de ces espèces dans l’épidémiologie des virus de l’influenza aviaire et de la maladie de Newcastle sur deux sites d’élevage conservatoire d’outardes Houbara aux Emirats Arabes Unis. Nous avons mis en place une approche multiaxiale et multi-méthodologique afin de caractériser le risque d’introduction et de transmission de ces virus et de formuler une stratégie de gestion sanitaire de ce risque. Dans un premier temps, nous avons décrit les communautés d’oiseaux sauvages présentes sur les sites d’élevages et dans l’environnement proche, afin d’en apprécier richesse et densité mais aussi d’en identifier les espèces dominantes. Nous avons aussi décrit les mouvements de ces espèces dominantes entre les sites d’élevage et les sites avoisinants, afin de caractériser les échanges entre ces différentes entités. Nous avons enfin décrit les mouvements des espèces dominantes à l’intérieur des sites d’élevage dans les zones de volières extérieurs et leurs contacts avec les outardes captives. Parallèlement, nous avons évalué la prévalence des virus étudiés au sein des espèces dominantes et analysé leur dynamique au sein des sites d’élevage. Ensuite, en croisant toutes les données obtenues, nous avons analysé le risque épidémiologique représenté par les espèces dominantes pour les outardes captives en termes d’introduction et de transmission de ces virus. Enfin, en s’appuyant sur les résultats obtenus dans chacun de ces axes, nous avons formulé une stratégie de gestion sanitaire du risque de transmission d’agents pathogènes aux outardes captives par l’avifaune sauvage, répondant ainsi à l’objectif de notre étude.