Auteur / Autrice : | Yasmina Dris |
Direction : | Jodelle Zetlaoui |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement de l'espace, urbanisme. Architecture, Urbanisme et Environnement |
Date : | Soutenance le 08/12/2020 |
Etablissement(s) : | Paris, HESAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Espaces travail (Paris) |
établissement de préparation de la thèse : Conservatoire national des arts et métiers (France ; 1794-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Fourniau |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Chadoin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Charles Gadéa, Bénédicte Grosjean |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
À la croisée de la sociologie de l’architecture, des études urbaines et de la sociologie des groupes professionnels, cette recherche s’inscrit dans la lignée de travaux qui interrogent les transformations des métiers du cadre bâti et aménagé en France. Elle explore les évolutions de l’exercice de la programmation architecturale et urbaine au prisme de l’impératif participatif. Pour saisir ces changements, deux approches ont été mobilisées : une enquête quantitative menée à l’échelle nationale auprès des professionnels de la programmation ; une approche plus qualitative qui combine recueil d’entretiens, observation d'espaces de socialisation professionnelle, analyse d’archives et analyse d’un projet urbain (parc Chapelle Charbon à Paris). La mise en lumière des principaux changements qu’a connus ce groupe au cours des dernières décennies éclaire sur les facteurs à l’origine du positionnement des professionnels concernant la place des habitants dans les projets et sur ses évolutions. La thèse montre ainsi des pratiques et des représentations différenciées des professionnels de la programmation vis-à-vis de la participation citoyenne qui traduisent plus fondamentalement des approches et des modalités d’exercice variées de leur activité. Elle contribue également à la compréhension des dynamiques et clivages internes à ce milieu, entre des professionnels de la programmation architecturale – dont l’activité s’était structurée dans les années 1990 autour de la loi sur la Maîtrise d'Ouvrage Publique –, et ceux qui exercent à l’échelle urbaine – dont la quête de reconnaissance cherche à s'appuyer sur d’autres fondements.