Thèse soutenue

Initiation de la fracture dans la technologie Smart Cut

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Antoine Petit
Direction : François RieutordFrédéric Mazen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique des matériaux
Date : Soutenance le 17/06/2020
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique (Grenoble, Isère, France ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information (Grenoble, Isère, France ; 1967-....)
Jury : Président / Présidente : Denis Buttard
Examinateurs / Examinatrices : Nikolay Cherkashin
Rapporteurs / Rapporteuses : Esidor Ntsoenzok, Nathalie Moncoffre

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

L’objet de cette thèse est d’étudier l’initiation de la fracture dans la technologie Smart CutTM, utilisée pour la fabrication industrielle de substrats de type silicium sur isolant (SOI). Pour cela, des études statistiques ont permis de quantifier les variabilités temporelles et spatiales du phénomène d’initiation de la fracture. Ces études ont permis de déceler l’influence de certains paramètres de fabrication sur l’initiation de la fracture mais ont aussi révélé son caractère aléatoire. Puis, le phénomène de croissance des microfissures enterrées, qui conduit in fine au déclenchement de la fracture, a été caractérisé grâce à l’utilisation de la technique de microscopie confocale en lumière infra-rouge. Cela a montré l’existence d’un comportement particulier des microfissures situées dans les zones préférentielles d’initiation qui sont à l’origine de l’initiation spontanée de la fracture. Un modèle a été proposé pour montrer comment le développement particulier de ces microfissures et leur rupture en bord d’échantillon, ou sur un défaut de collage, peut déclencher une fracture. Ensuite, l’initiation mécanique, réalisée par application d’une contrainte au niveau de l’interface de collage des substrats, a été étudiée.Un nouveau dispositif, développé dans cette thèse, a permis de mesurer la force nécessaire pour initier la fracture. Ces résultats ont ensuite été mis en relation avec des mesures de la quantité de gaz présente à l’interface de fracture pour comprendre l’évolution de la force d’initiation en fonction de différents paramètres expérimentaux. Pour finir, un procédé d’initiation mécanique compatible avec une fabrication industrielle de substrats SOI, et permettant d’améliorer le contrôle de l’étape de fracture, a été développé.