Le discours de Roland Barthes au Collège de France : pré-roman, trans-écriture, hyper-critique
Auteur / Autrice : | Seokhyeon Han |
Direction : | Claude Coste |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres et arts spécialité littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 09/11/2020 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble, Isère, France ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène (Grenoble, Isère, France ; 2015-....) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Mariette-Clot |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Demanze, Régis Tettamanzi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Blanckeman, Anne Herschberg-Pierrot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce qu’on lit et écoute dans les notes préparatoires et les paroles enregistrées des cours de Roland Barthes au Collège de France, c’est le discours qui dit les fantasmes singuliers d’un sujet. Ce discours oscille entre science et littérature, langage critique et langage expressif, réalité et fiction, méta-discours et discours-objet. Cette particularité permet de concevoir son cours comme à la fois un acte créateur et une expérimentation littéraire. L’hypothèse est la suivante : les trois cours, indépendants les uns des autres, constituent une unité autour du fantasme final, la Vita Nova qui est un Roman du degré zéro. En nommant l’ensemble des fragments du discours, dispersés dans les cours, « pré-roman », on tente de reconstruire une œuvre en tant qu’architecture de fantasme, à savoir le roman comme discours qui dramatise le dernier parcours de Barthes. Et ce travail analyse quatre dimensions de son discours : l’espace, le temps, le langage et la méthode.