La Rome des Britanniques dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : voyageurs et résidents à l'épreuve de la Ville Éternelle
Auteur / Autrice : | Philippe Prudent |
Direction : | Gilles Bertrand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 23/10/2020 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire (Grenoble ; 2001-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire universitaire histoire cultures Italie Europe (Grenoble ; 2016-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gilles Montègre, Marina Formica, Rosemary Sweet |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Boutier, Xavier Cervantes |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse se propose de faire l’histoire sociale et culturelle de la « communauté » britannique de Rome entre 1748 et 1803. La communauté britannique, nombreuse et influente (sur le plan culturel, bien sûr, mais aussi sur le plan politique), se compose de voyageurs, d’une part, en particulier ceux du Grand Tour et ceux qui s’en inspirent pour inventer de nouvelles pratiques du voyage d’Italie, mais aussi de résidents, d’autre part, au sein desquels les artistes jouent un rôle significatif. Il s’agit de comprendre ce que Rome représente pour ces Britanniques, quelles sont les temporalités de leur(s) séjour(s) dans la Ville éternelle, les différentes manières dont ils se sont approprié ses espaces. On cherchera également à mettre en exergue la pluralité de leurs expériences de la romanité, parfois en décalage avec leur image de la cité des papes. On tentera, enfin, de voir comment les identités britanniques, supra- et infranationale, de classe, de métier, de genre même ont été mises à l’épreuve lors de leur séjour à Rome.