Étude expérimentale et numérique du comportement à rupture des assemblages collés à épaisseur de couche adhésive variable
Auteur / Autrice : | Agathe Jaillon |
Direction : | Frédéric Lachaud, Julien Jumel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie mécanique, mécanique des matériaux |
Date : | Soutenance le 29/06/2020 |
Etablissement(s) : | Toulouse, ISAE |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Clément Ader (Toulouse ; 2009-....) |
Equipe de recherche : Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (Toulouse, Haute-Garonne). Département mécanique des structures et matériaux | |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Nassiet |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Lachaud, Julien Jumel, Valérie Nassiet, Lucas Filipe Martins da Silva, Franck Lauro, Etienne Barthel, Lucien Laiarinandrasana | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lucas Filipe Martins da Silva, Franck Lauro |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Afin de réduire l’impact écologique de leurs produits, les secteurs du transport cherchententre autres à en minimiser la masse. Dans ce contexte, le collage structural apparaîtalors comme un concurrent direct des assemblages traditionnels. Cependant, le manquede confiance des industriels dans les propriétés réelles de l’assemblage une fois fabriquénécessite de repenser la totalité de la chaîne de fabrication. Pour cela, le projet S3PACsignifiant « Système de Supervision et de Simulation de la Production d’Assemblage parCollage » propose le développement d’une chaîne de fabrication entièrement contrôlée etsupervisée. Cela inclut notamment la mise en place d’un jumeau numérique prenant encompte les paramètres de fabrication effectifs de la pièce. La réalisation de simulationsnumériques simplifiées permet dès lors la prédiction du comportement à rupture. Il estdonc nécessaire de développer des modèles de comportement prédictifs et rapides de cesassemblages collés.L’objectif de cette étude est de développer les modèles de comportement en incluant laprise en compte d’une variation d’épaisseur de la couche adhésive. L’étude est réalisée avecun système adhésif thermoplastique méthacrylate structural dont le comportement mécaniqueet thermomécanique est caractérisé expérimentalement. Dans un premier temps,il est étudié sous sa forme massique ce qui permet de mettre en évidence un comportementcomplexe de type viscoélastoplastique. Dans un second temps, son comportementest analysé au sein d’un assemblage pour des sollicitations à champ homogène avec deuxépaisseurs de couche adhésive. Par la suite, une étude analytique de l’essai DCB est réaliséeafin de de réaliser une évaluation de la validité de l’identification inverse pour ladétermination d’une loi de traction séparation. Une étude expérimentale de la fissurationen mode I est réalisée pour des conditions de confinement variables. Elle permet demettre en évidence une amélioration de la tenue mécanique avec l’épaisseur, ainsi que ledéveloppement d’une zone plastique pour les couches adhésives les plus épaisses. Enfin,une approche numérique par éléments finis est mise en place afin de mettre en évidenceles effets d’épaisseur dans la répartition des contraintes et des déformations au sein dela couche adhésive. Une démarche d’identification d’une modélisation par des élémentscohésifs couplés à des éléments massiques est proposée et discutée.