Thèse soutenue

La relation d'agentivité avec les icones faciales sous la lumière des mécanismes de l'émotion incarnée : une approche de psychologie expérimentale au service d'une anthropologie de l'art

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Auteur / Autrice : Amel Achour-Benallegue
Direction : Jérôme PelletierGwenaël Kaminski
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences cognitives
Date : Soutenance le 17/12/2020
Etablissement(s) : Paris, EHESS en cotutelle avec 069718644
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Paul-Antoine
Jury : Président / Présidente : Paul-Antoine Miquel
Examinateurs / Examinatrices : Paul-Antoine Miquel, Denis Cerclet, Anna Tcherkassof, Michèle Coquet, Zoï Kapoula, Alexandre Surrallés
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Cerclet, Anna Tcherkassof

Résumé

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Cette thèse porte sur la relation avec les représentations de visage dans l'art (ex. portraits, bustes, masques,etc.), dénommées, ici, "les icones faciales". Cette relation est examinée à la lumière de l'émotion incarnée. L'hypothèse est que les icones faciales déclencheraient un mimétisme facial et une contagion émotionnelle de la même manière que les expressions faciales humaines. Cette thèse inscrit la problématique dans la théorie de l'agentivité de l'art d'Alfred Gell, suggérant que le mimétisme facial et la contagion émotionnelle sont des moyens cognitifs qui participeraient à l'abduction de l'agentivité des icones faciales. L'approche est interdisciplinaire, elle propose une hypothèse dans un cadre anthropologique, ensuite l'aborde suivant une méthodologie des sciences cognitives. Des études expérimentales (questionnaire, EMG, SAM) sont menées pour tester des parties de l'hypothèse.