Thèse soutenue

Développements numériques de la méthode SPH couplée aux Eléments Finis appliqués au phénomène de l'hydroplanage.

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Auteur / Autrice : Julien Michel
Direction : David Le Touzé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique des Milieux Fluides
Date : Soutenance le 06/07/2020
Etablissement(s) : Ecole centrale de Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de l'ingénierie et des systèmes (Centrale Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche en hydrodynamique, énergétique et environnement atmosphérique (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Christophe Berthon
Examinateurs / Examinatrices : David Le Touzé, Christophe Berthon, Sofiane Khelladi, Laurent Gornet, Corentin Hermange, Antonio Souto-Iglesias, Violaine Todorov
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Aubert, Sofiane Khelladi

Résumé

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Cette thèse s’inscrit dans le projet Fond Unique Interministériel (FUI) HydroSafeTire, dédié à l’étude du phénomène de l’hydroplanage. Au cours d’une précédente thèse sur le sujet au sein du laboratoire, l’étude de ce phénomène a été réalisée via un couplage fluide/structure SPH/FE en utilisant le solveur FE Abaqus développé par Simulia. Des effets tels que la hauteur d’eau, la vitesse du véhicule ou encore l’usure du pneumatique ont ainsi été investigués, montrant que les tendances observées durant les expérimentations étaient retrouvées numériquement. A l’issue de ces travaux, il a donc été décidé d’utiliser le solveur structure FE développé spécifiquement par Michelin (en collaboration avec le GIREF) pour ses applications, afin de tirer profit des avantages de ce solveur pour le problème spécifique de l’hydroplanage. Ainsi dans cette thèse, la première étape est la validation du couplage SPH/FE avec ce code structure sur des cas tests académiques. L’obtention d’un bon compromis précision des résultats / temps de restitution des simulations constitue un enjeu majeur, en particulier dans un contexte industriel. Ainsi, cette thèse s’articule autour de trois axes. Premièrement, un travail sur la consistance des schémas SPH utilisant une méthode de désorganisation particulaire est effectué, en parallèle d’un travail sur la méthode de désorganisation en elle même. Ensuite, un modèle de décollement de jets de surface libre est proposé, compatible avec la prise en compte des effets de succion. Enfin, différents schémas de couplage SPH/FE à pas de temps différés sont étudiés, avec une application à l’hydroplanage.