Apports à la construction d'outillage informatique pour les études liées au patrimoine
Auteur / Autrice : | Loic Jeanson |
Direction : | Alain Bernard, Jean-Louis Kerouanton, Florent Laroche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie Industriel |
Date : | Soutenance le 22/06/2020 |
Etablissement(s) : | Ecole centrale de Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de l'ingénierie et des systèmes (Nantes Université) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Kuntz-Cosperec |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Bernard, Jean-Louis Kerouanton, Florent Laroche, Pascale Kuntz-Cosperec, Nabil Anwer, Muriel Guedj, Pierre Hallot, Manuel Zacklad | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nabil Anwer, Muriel Guedj |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les travaux patrimoniaux connaissent de multiples déclinaisons : étude en vue d’une candidature, exposition en musée, analyse ethnologique, archéologique, historiographique.. La nature des activités dépend du type de patrimoine considéré, des intentions, de la documentation à disposition, etc. Le plus souvent, des travaux complémentaires s’agrègent, permettant de combiner les points de vue, hypothèses et informations. Les humanités numériques, c’est à dire les activités d’étude, en sciences humaines au sens large, ayant recours à l’informatique calculatoire, se développent depuis les années 60. Les travaux patrimoniaux ne sont pas en reste, mais la quantité et la diversité, voire l’hétérogénéité des informations, combinées aux critères déontologiques du travail patrimonial compliquent le développement d’outillage pertinent. Dans une première partie, une réflexion portant sur les caractéristiques des travaux patrimoniaux et sur les enjeux du travail de modélisation en lien étroit avec la documentation est présentée. A partir de cette analyse, un cahier des charges pour la production d’un outil est établi permettant de faire face aux enjeux prioritaires. L’opposition entre la construction du sens qui entraîne la patrimonialisation, et la rupture du sens inhérente au numérique, est discutée, ainsi que le besoin de transparence dans les pratiques de modélisation. Les critères d’intégrité et d’authenticité des biens patrimoniaux, qui guident en partie nos apports, seront aussi affirmés dans leurs dimensions dynamiques. La mise en application, par le cas d’étude de l’Observatoire du Pic du Midi ainsi que celui de la série des cercles méridiens Gautier, permet de démontrer les propositions et d’en éprouver la pertinence et les limites.