Implémentation de la technologie d’organe sur puce microfluidique dans le but de créer un nouveau modèle pancréas-foie in vitro
Auteur / Autrice : | Amal Essaouiba |
Direction : | Cécile Legallais, Éric Leclerc, Sakai Yasuyuki |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biomécanique et Bio-ingénierie : Unité de Recherche Biomécanique et Bio-ingénierie (UMR-7338) |
Date : | Soutenance le 11/12/2020 |
Etablissement(s) : | Compiègne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Compiègne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Biomécanique et Bioingéniérie |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le diabète mellitus, également désigné comme la maladie du siècle, est une pathologie mortelle qui affecte le système endocrinien. Les mécanismes liés à la rupture de la boucle de rétroaction, qui régule le métabolisme et induit le diabète, ne sont pas entièrement connus. La compréhension des mécanismes d'action de l'insuline est donc essentielle pour le développement de stratégies thérapeutiques efficaces afin du lutter contre cette maladie. Par conséquent, il est impératif de trouver un modèle robuste et fiable, capable de surmonter les limites de la culture cellulaire traditionnelle en 2D et de l'expérimentation animale, pour la recherche sur le diabète. L'objectif de cette thèse est de développer un nouveau modèle de co‐culture foie‐pancréas en utilisant des systèmes microphysiologiques avancés (MPs) afin d’aborder plus efficacement le mécanisme impliqué dans la régulation endocrinienne hépatique et pancréatique. Ce travail met en évidence la capacité des systèmes multi‐organes sur puce qui combinent la compartimentation avancée des cellules en 3D, la microfluidique et la technologie des cellules souches pluripotentes induites (iPSC), pour atteindre une complexité biologique élevée et des fonctions rarement reproduites par une seule de ces technologies d’ingénierie tissulaire.