Thèse soutenue

Caractérisation et synthèses d’odorants d’impact de matières premières aromatiques naturelles. Cèdre de l’Atlas, Immortelle, Yuzu et Agarwood

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Auteur / Autrice : Ayaka Uehara
Direction : Nicolas Baldovini
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 18/12/2020
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de chimie (Nice)
Jury : Président / Présidente : Sylvain Antoniotti
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Baldovini, Sylvain Antoniotti, Félix Tomi, Sonia Collin
Rapporteurs / Rapporteuses : Félix Tomi, Sonia Collin

Résumé

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Ce travail a consisté à étudier les constituants volatils de quatre matières premières naturelles pour en déterminer les principaux odorants d’impact, et de synthétiser quelques-uns de ce ces composants afin de confirmer leur participation olfactive à l’ensemble. Ainsi, les huiles essentielles de cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica), d’immortelle (Helichrysum italicum) et de yuzu (Citrus junos) ont été soumises à une analyse chimique et olfactométrique détaillée suivie de la synthèse de leur principaux odorants.Dans le cas de Cedrus atlantica, nous avons caractérisé les deux principaux odorants d’impact qui se sont avérés être la vestiténone et le 4-acétyl-1-methylcyclohexène. Ce résultat contraste avec les informations publiées sur cette matière première, mentionnant notamment que les atlantones sont les principaux contributeurs odorants, alors qu’aucun des panélistes engagé dans notre étude n’a décrit ces composés comme odorants importants. Notre investigation de l’huile essentielle d’Helichrysum italicum a montré que son composant principal (l’acétate de néryle) a une contribution très faible à l’odeur alors que quelques composants mineurs : 4,6-diméthyloctan-3,5-dione, 1,8-cinéole, et nérol montrent une participation plus importante. L’étude du yuzu a abouti à une situation comparable, en contradiction avec les données publiées. Ainsi, le nonanal est ressorti comme le contributeur le plus puissant, tandis que notre échantillon synthétisé de yuzunone (présentée comme un odorant clé dans les recherches précédentes) a démontré que ce composé n’a qu’un faible impact olfactif. Enfin, dans le cas de l’agarwood (Aquilaria ssp.) quelques composants décrits comme odorants dans la littérature ont été préparés par synthèse totale, et l’étude olfactive de ces échantillons a montré à nouveau que leur importance avait été surestimée.